19/06/2015
PANORAMA DES DCOUVERTES EN PHYSIQUE
DE KEPLER AU
MODéLE STANDARD
Les entres de ce court dictionnaire
chronologique proposent un aide-mmoire des dcouvertes
fondamentales faites par les physiciens modernes ainsi que les
rfrences aux textes fondateurs et le cas chant les liens
au rseau Internet qui y conduisent.
Annexes
GRANDS PRINCIPES
DE LA MCANIQUE ET DE LA PHYSIQUE CLASSIQUE
DATE |
PHYSICIEN |
OBJET |
1609 |
Johannes Kepler (1571-1630) |
Pendant un temps assistant de
lĠastronome danois Tycho
Brahe (1546-1601), il publie ses deux premires lois
dans Astronomia nova
[1]. 1. Ç Les plantes dcrivent
des trajectoires elliptiques dont le Soleil est un
foyer. È 2. Ç Le mouvement de chaque
plante est tel que le segment de droite reliant le
Soleil et la plante balaie des aires gales pendant
des dures gales. È |
Galile 1564-1642 |
Dcouvre les satellites de
Jupiter dits Ç galilens È. Au dbut du
sicle, aurait ralis dans des conditions et des
dates incertaines des expriences vrifiant le principe
dĠquivalence (faible) entre la masse inertielle et
la masse gravifique :
dans un mme champ gravitationnel
des corps de compositions
diffrentes chutent simultanment [2]. Cette quivalence sera gnralise
par Einstein lĠacclration et la gravitation. |
|
1618 |
Johannes Kepler (1571-1630) |
Publication de sa troisime
loi : Ç Pour toutes les plantes, le rapport
entre le cube du demi grand axe de la trajectoire [a]
et le carr de la priode [P] est le mme Ñ cette
constante est indpendante de la masse de la plante [3] È. |
Galile 1564-1642 |
Sur un exemple, Galile expose - sans
le nommer - le principe de
relativit du mouvement dans un systme en mouvement
uniforme, (Dialogue sur les
deux grands systmes du monde) [4]. Dans cet
ouvrage, Galile
soutient la thse
de lĠhliocentrisme (Nicolas Copernic -
1473-1543) qui tait depuis quelques annes au centre
dĠune polmique avec lĠglise et conduisit sa
condamnation en 1633, bien quĠelle ait bnfici
auparavant dĠune certaine tolrance tant quĠelle se
situait au niveau dĠune hypothse
scientifique. |
|
1637 |
Ren Descartes (1596-1650) |
La lumire est transmise par un milieu rigide et
immobile, lĠther, comme le bton qui transmet
lĠaveugle la prsence dĠun obstacle. La transmission
est instantane. La dioptrique.(1637) [5]. |
1657 |
Pierre de Fermat (1607 ?-1665) |
Principe
de Fermat. nonc en 1657 mais publi en 1662 (Synthse pour les
rfractions) (Wiki. [6]) : Ç La lumire se propage
d'un point un autre sur des trajectoires telles que
la dure du parcours soit extrmale (Wiki.) È. |
1662 pour Boyle (1627-1691), 1676 pour Mariotte (1620-1684) |
Loi de Boyle-Mariotte |
Ë temprature constante, et pour un
gaz parfait le produit de la pression par le volume est
une constante. La loi sera complte par la loi de
Gay-Lussac (1802) : pression constante la
variation de volume dĠun gaz parfait est
proportionnelle la variation de temprature. La loi
dĠAvogadro permettra de formuler lĠensemble suivant
une formule unique (v. ci-dessous). |
1665 |
Francesco Grimaldi (1618-1663) |
De lumine,
(1665), ouvrage posthume, prsente la diffraction
de la lumire (franges) explique par sa nature
ondulatoire. [7] |
1672 |
Isaac Newton (1642-1727) |
Dans une controverse clbre avec le
R.P. Ignace Gaston Pardies, S.J. professeur de
mathmatiques au collge de Clermont Paris,
cartsien et dfenseur de la thorie purement
ondulatoire professe par Grimaldi et Hooke, Newton
prsente une hypothse
mixte, par laquelle des corpuscules lumineux se
propageant en ligne droite viennent frapper les
surfaces rfringentes ou rflchissantes ainsi que le
fond de lĠÏil, et mettent en vibrations un mdium, lĠther dans
lequel elles se propagent. Ces corpuscules sont de
diffrentes proprits de taille, de forme, de vitesse
qui sont lĠorigine des couleurs que
Newton a longuement observes dans ses expriences sur
les prismes.
Les vibrations les plus courtes produisent le bleu et le violet, les
plus longues le rouge
et le jaune [8], ce qui correspond notre chelle
du spectre des longueurs dĠonde. |
7-12-1676 |
Ol Romer (1644-1710) |
1re publication
dĠobservations dmontrant que la propagation de la
lumire nĠest pas instantane. Journal des Savants [9]. |
1687 |
Isaac Newton (1642-1727) |
Date de la premire publication des Principia (Philosophiae Naturalis Principia Mathematica) :
inertie, loi de la gravitation universelle, symtrie de
lĠaction et de la raction. |
1703 |
Isaac Newton (1642-1727) |
Aprs la mort de son adversaire
Hooke, Newton publie son Optiks,
dans lequel il suggre la transmutation
des corps en lumire et rciproquement [10]. |
1744 |
Pierre Louis
Moreau de Maupertuis (1698-1759) |
Principe de moindre action. Ainsi
formul dans son Principe de la moindre quantit d'action
pour la mcanique : Ç L'Action
est proportionnelle au produit de la masse par la
vitesse et par l'espace. Maintenant, voici ce
principe, si sage, si digne de l'ĉtre suprme :
lorsqu'il arrive quelque changement dans la Nature, la
quantit d'Action employe pour ce changement est
toujours la plus petite qu'il soit possible. È Ce
principe abstrait est la rplique du principe de
Fermat en optique (v. plus haut). Il trouve son
application en mcanique classique, en
lectromagntisme, en relativit gnrale et en
thorie quantique des champs (Wiki.). Il est formul
mathmatiquement par Joseph Louis Lagrange
(1736-1813), Willian Rovan Hamilton (1805-1865)
(mcanique hamiltonienne).
Il est voqu, notamment par Louis de Broglie, dans sa
thse de 1924 (v. ci-dessous). |
1745 |
Ewald von
Kleist (1700-1748) |
Stockage de lĠlectricit
statique : bouteille de Leyde
(condensateur). |
1784 |
Ren Hay (1743-1822) |
Les minraux sont organiss par
famille en cristaux de forme gomtriques. Ç Toute varit dĠun mme
cristal renfermoit comme noyau, un crystal qui avoit la forme primitive et
originaire de son genre È. Essai
dĠune thorie sur la structure des crystaux, p. 12 [11]. |
1801 - 1802 |
Thomas Young (1773-1829) |
Partisan de la thorie ondulatoire,
rvle les interfrences
(fentes de Young). |
14 -7-1811 Journal de Physique, de Chimie et
d'Histoire naturelle |
Amedeo Avogadro (1776-1856) |
Des volumes gaux de gaz diffrents,
aux mmes conditions de temprature et de pression,
contiennent le mme nombre de molcules. Avogadro fera
la distinction entre molcule et atome
[12]. Essai d'une manire de dterminer
les masses relatives des molcules lmentaires des
corps, et les proportions selon lesquelles elles
entrent dans ces combinaisons, Journal de Physique, de Chimie et
d'Histoire naturelle. La
formulation moderne, PV = n RT faisant intervenir le
mole (dfini en 1967- n est le nombre de moles, et R
la constante des gaz parfaits) exprime la loi
suivante :
Le produit de la pression par le volume est pour
tous les gaz parfaits dans le mme rapport constant
avec la temprature. |
1815-1818 |
Augustin Fresnel (1788-1827) |
Partant des observations sur la
diffraction et les interfrences, prsente une thorie
ondulatoire et formalise la polarisation. Mmoires dans textes fondateurs Bibnum [13]. |
1831 |
Michael Faraday (1791-1867) |
Faraday dcouvre qu'un champ magntique
engendre un courant lectrique (Wiki., art.
lectromagntisme) et ouvre la voie la motorisation
lectrique. Depuis 1820, avec Oersted (1777-1851)
qui avait ralis une exprience montrant qu'un
courant lectrique produit un champ magntique
(Wiki.), Ampre (1775 - 1836) qui fit de nombreuses
publications [14], tous ces savants jettent les bases
de lĠlectromagntisme. |
1851 |
Hippolyte Fizeau (1813-1896) |
Il ralise une exprience que
Einstein qualifiera dĠexprimentum crucis, montrant que la
vitesse relative de la lumire dans un fluide en
mouvement ne sĠadditionne pas la vitesse propre du
fluide, mais il en donnera une explication errone
corroborant le phnomne avec lĠindice de rfraction
de lĠeau. La thorie de la relativit en donnera une
explication correcte. |
1864 |
James Clerk
Maxwell (1831-1879) |
Le 8 dcembre 1864, il prsente la
Royal Society son article Une thorie
dynamique du champ magntique [15]
qui contient les quations drivables, unifiant
le magntisme, lĠlectrostatique et lĠinduction, qui
seront la base des travaux des cinquante annes
suivantes conduisant la relativit. Il montre que la
lumire est un rayonnement lectromagntique. |
1865 |
Joseph Loschmidt (1821-1895) |
Il est le premier dterminer le nombre de
molcules de
la loi dĠAvogadro par la thorie cintique des gaz. Le
nombre
dĠAvogadro sera dnomm et dfini par Jean
Perrin en 1909 (molcules contenues dans 2 g
dĠHydrogne. Actuellement la rfrence est celle
de la masse
molculaire du Carbone 12). |
1869 |
Dimitri Ivanovitch
Mendeleev (1834-1907) |
Classification priodique des
lments chimiques. |
1885 |
Anders Angstrm (1814-1874) |
Identifie 4 raies dans le
spectre visible de lĠhydrogne. |
1885 |
Johann Balmer (1825-1898) |
Calcule la formule qui donne les longueurs dĠonde
des raies du spectre de lĠhydrogne : 1/λ =
RH(1/4- 1/n2).
RH est la constante de Rydberg (1854
1919) pour lĠhydrogne,
n est un nombre entier strictement suprieur
2. Elle fut gnralise par Walter Ritz (1878-1909) en
1908. |
1887 |
(1852-1931) N. 1907 Edward W. Morley (1838-1923) |
Dans une exprience fondamentale,
plusieurs fois rpte, notamment par Dayton Miller
(1866-1941) en 1922-23, montre quĠil est impossible de
dceler lĠexistence dĠun vent dĠther
qui accompagnerait la propagation de la lumire[16]. Ce faisant cette exprience confirme
lĠobservation de Galile suggrant quĠil nĠy a pas
dĠexprience terrestre permettant de mettre en
vidence les mouvements de la terre dans lĠespace
(extension de lĠexprience du bateau dans le DialogueÉ)
. |
1895 |
Hendrik Antoon
Lorentz (1853-1928) N. [17] 1902 |
Ses travaux sur lĠlectromagntisme,
et notamment les transformations qui portent son nom ont
prpar la relativit restreinte dĠEinstein
[18]. Pour Lorentz, expliquant lĠexprience
de Michelson, la propagation de la lumire
sĠaccompagne dĠune contraction relle des
longueurs dans le sens du mouvement. La thorie de
Lorentz implique galement l'existence d'un
rfrentiel absolu, le seul o les lois de
l'lectromagntisme seraient applicables et d'un
milieu, l'ther,
qui servirait de support la propagation des
ondes lectromagntiques et qui serait fixe dans ce
rfrentiel absolu . La
relativit restreinte a fait voluer cette thorie
(Wiki.). |
1895 |
Jean Perrin (1870-1942) N. 1926 |
Les missions du tube de Crookes sont
des particules ngatives : les lectrons. Cette dcouverte qui confirme le
caractre corpusculaire de lĠlectricit (v. Wikipdia
¤ Ç dcouverte È) est souvent attribue
Joseph John Thomson
qui mesura leur vitesse en 1897, puis le
rapport masse/charge. |
22-12-1895 |
Wilhelm Rntgen (1845-1923) N. 1901 |
1re photo prise aux rayons X (main de son pouse Anna). La
dcouverte date du 8-11-1895 [19]. |
24-2-1896 (C.R. Ac.
Sc.) |
Henri Becquerel (1852-1908) N. 1903 |
Dcouverte de la radioactivit. Sur les radiations invisibles
mises par les corps phosphorescents, C.R. Ac.
Sc. |
1896 |
Pieter Zeeman (1865-1943) N. 1902 |
LĠeffet Zeeman
sĠapplique la division (ou lĠlargissement
) des raies spectrales sous lĠeffet dĠun
champ magntique. |
1898 |
Ernest Rutherford (1871-1937) N. 1908 |
Dcouvre (Cambridge) que le
Ç rayonnement du radium est complexe et comporte
deux types de rayonnement ,
- lĠun facilement absorb (α noyau dĠhlium), lĠautre plus pntrant (β, lectron) È [20]. |
1900 |
Paul Villard (1860-1934) |
Chimiste franais. Dcouvrit les rayons γ,
rayonnement lectromagntique de forte pntration et
de trs faible longueur dĠonde (infrieure aux rayons
X mais se recouvrant avec eux). |
19-10-1900 Socit de Physique de
Berlin |
Max Planck (1858-1947) N. 1918 |
Les changes [21] entre la matire et lĠnergie de
rayonnement mise par
le corps noir ont lieu par petites quantits
(quanta) qui sont un multiple de sa frquence par une
constante h (appele depuis constante de Planck). Mmoire : Sur une
amlioration de la formule spectrale de Wien (cit
par J. Hladik [22]). |
1902 |
Joseph John Thomson (1856-1940) N. 1906 |
Assimile la charge de lĠlectron
celle dĠun ion monovalent, estime sa masse et propose
le premier
modle de lĠatome (pudding). |
1905 |
Albert Einstein (1879-1955) N. 1921 |
En mars 1905, Einstein en exposant sa
thorie
quantique de lĠeffet photolectrique, qui lui
vaudra plus tard le prix Nobel [23], pressent la nature
corpusculaire de la lumire. |
1905 |
Albert Einstein (1879-1955) N. 1921 |
Einstein publie dans les Annalen der Physik son article, dat
de juin 1905, intitul ÒZur Elektrodynamik bewegter Krper Ó [24], par lequel il prsente une thorie
complte de la relativit du mouvement
inertiel dont les fondements avaient t
prpars avant lui notamment par Lorentz et Poincar.
|
1905 |
Albert Einstein (1879-1955) N. 1921 |
Pressentie par Poincar, Einstein
dmontre lĠquivalence de la matire et de lĠnergie
par la formule E = M.c2 [25] |
1909-1911 |
Ernest Rutherford (1871-1937) N. 1908 (Chimie) [26] |
Avec Geiger et Marsden, tudie les
particules α et dcouvre le noyau de lĠatome
de taille trs petite. Il en dduit un nouveau modle
dĠatome (plantaire). |
1911 |
Andrews Millikan (1868-1953) N. 1923 |
Dtermine directement la charge de
lĠlectron e. |
1912 |
Max von
Lae (1879-1960) N. 1914 |
1re mise en Ïuvre de la diffraction des
rayons X par Walther Friedrich et Paul Knipping sur les ides de Max von Lae.
Sur un cristal le phnomne permet
dĠobserver indirectement lĠexistence des atomes
(interfrences de rflexion sur plusieurs atomes). |
1912 |
Charles Thomson Rees Wilson (1869-1959) N. 1927 |
Prsente la chambre
brouillard, dite chambre de
Wilson, qui permet de rendre visible la
trajectoire des particules charges. |
1913 |
Frdric Soddy (1877-1956) N. 1921 (Chimie) |
Met en vidence les isotopes. |
1913 |
Niels Bohr (1885-1862) N. 1922 |
Propose un nouveau modle
dĠatome tenant compte de la mcanique quantique[27] : seules quelques trajectoires
des lectrons tournant autour du noyau sont stables, le
transfert dĠun lectron dĠune trajectoire une autre
sĠaccompagne de lĠmission dĠun
quantum dĠnergie. Le modle est perfectionn
par Arnold Sommerfeld (1868-1951) qui ajoute des orbites
elliptiques lĠlectron (1915) et dcouvre plus
tard la structure
fine des raies spectrales de lĠatome dĠhydrogne. |
1915 |
William Henry Bragg (1862-1942) N. 1915 William Lawrence Bragg (1890-1971) N. 1915 |
Le pre (britannique) et le fils
(australien) se sont partag
le prix Nobel de Physique pour leur travaux sur la
diffraction des structures cristallines. Ils ont donn
leur nom la loi
de Bragg dont la formule tablit un lien entre
les paramtres de la diffraction : 2dsinθ = n.λ
. d est la distance interrticulaire, n un nombre
entier et θ le demi-angle de dviation. |
Tion. |
Andrews Millikan (1868-1953) N. 1923 |
Dtermine la constante de
Planck. |
1916 |
Albert Einstein (1879-1955) N. 1921 |
Faisant suite la relativit restreinte
(1905), Einstein publie un article dat de mars
1916 intitul Die
Grundlage der allgemeinen Relativittstheorie [28]. Adoptant lĠespace quatre
dimensions de Hermann Minkowsky
(1864-1909), la relativit
gnrale est considre aujourdĠhui comme une
thorie nouvelle de la
gravitation. |
1919 |
Ernest Rutherford (1871-1937) N. 1908 (Chimie) |
Dsintgration du noyau : En
bombardant des molcules dĠazote avec des particules
α, il obtient des noyaux dĠhydrogne (proton). |
1922 |
Otto Stern (1888-1965) Walther Gerlach (1889-1979) |
Ralisent une exprience montrant que
Ç lĠlectron a une proprit magntique semblable
celle dĠun petit aimant et que son orientation nĠa
lieu que dans deux sens opposs È [29] On dfinira le spin comme le
moment magntique des particules suivant cette
exprience [30]. |
1923 |
Arthur Holly Compton (1892-1969) N. 1927 |
Ralise une exprience montrant que
le choc dĠun
photon X sur un atome produit une dviation et
un changement
de longueur dĠonde du photon ainsi que
lĠjection dĠun lectron. |
1924 |
Patrick Maynard Blackett (1897-1974) N.1948 |
1re photo dans une
chambre de Wilson de la transmutation
dĠune molcule dĠazote en isotope dĠoxygne. |
1924 |
Satyendranath Bose (1894-1974) |
Son article de 1924 adress
Einstein, est publi dans Zeitschrift fr Physik.
A donn son nom aux bosons,
particules lmentaires qui agissent comme des intermdiaires
des interactions fondamentales (bosons de jauge seuls
dfinis ce jour), (Wiki. art.
Boson).
Obtenu des tempratures proches du zro absolu, le condensat de
Bose-Einstein conduit la superfluidit. |
1924 |
Louis de Broglie (1892-1987) N. 1929 |
Dans sa thse intitule Recherches sur la
thorie des quanta [31] Louis de Broglie
relie lĠnergie quantique (formule de Planck) et
lĠnergie relativiste (formule dĠEinstein), et ce
faisant, associe au mouvement du
grain de matire la propagation de lĠonde qui
lĠaccompagne (p.22) : Ç On peut donc concevoir que par
suite dĠune grande loi de la Nature, chaque morceau
dĠnergie de masse propre m0, soit li un
phnomne priodique de frquence ν0 telle
que lĠon ait : hν0 = m0c2 νo tant
mesure, bien entendu, dans le systme li au morceau
dĠnergie. Cette hypothse est la base de notre
systme : elle vaut, comme toutes les hypothses, ce
que valent les consquences quĠon en peut dduire
(p.33). È De Broglie donne pour expression de
la longueur
dĠonde associe la particule de vitesse
v : λ = h/mv. |
1925 |
Wolfgang Pauli (1900-1958) N. 1945 |
Principe dĠexclusion de Pauli. Les fermions ne
peuvent pas se trouver au mme endroit dans le mme
tat quantique. Il en rsulte, notamment, que le
nombre dĠlectrons par couche est limit (v. Wiki.
art. Principe
dĠexclusion de Pauli). |
1926 |
Erwin Schrdinger (1887-1961) N. 1933 |
Cette quation ÒmagiqueÓ [32], de type diffrentiel, dont les
solutions sont les fonctions dĠonde de matire lies aux
corpuscules et dont Max Born (1882-1970) N. 1954 a
donn une interprtation
physique probabiliste fournit la probabilit de
la prsence de lĠlectron une distance donne du
noyau. |
1927 |
Werner Heisenberg (1901-1976) N. 1932 |
Principe dĠincertitude (ou dĠindtermination,
ou encore ingalits
dĠHeisenberg) (v. Wiki. art. Principe
dĠincertitude). Formul dĠune manire
lmentaire : Il est impossible
de connatre la fois la position et la quantit de
mouvement dĠun objet de manire prcise [33]. |
1927 |
Clinton Joseph Davisson (1881-1958) N. 1937 Lester Albert Germer (1896-1971) |
Dans une exprience clbre de diffraction des
lectrons, ils vrifient la formule de de Broglie donnant la longueur
dĠonde associe un corpuscule en mouvement. Cette
exprience vrifie galement la formule de Bragg. |
1930 |
Ernest Orlando Lawrence (1901-1958) |
Inventeur du cyclotron.
Les acclrateurs
de particules permirent de dvelopper les
nergies de plus en plus leves qui sont ncessaires
pour dcouvrir de nouvelles particules lmentaires et
mettre jour la structure intime de la matire. Les
machines de pointe actuelles sont des collisionneurs (Wiki.).
Le Large Hadron
Collider (LHC, ou Grand collisionneur de hadrons en franais) vient dĠtre mis en
service (2008). |
1930-31 |
Wolfgang Pauli (1900-1958) N. 1945 |
tudiant le dsquilibre nergtique
de la dsintgration §, Pauli attribue lĠnergie
supplmentaire produite une nouvelle particule. En
1933, Enrico Fermi (1901 - 1954), N.1938, lui
donne le nom de neutrino, le neutron venant dĠtre
identifi (voir ¤ et note ci-dessous). La preuve
exprimentale de lĠexistence du neutrino est apporte
en 1956 dans les ractions nuclaires par Frederick
Reines (1918 -1998), N.1995, et Clyde Cowan (1919 -
1974). LĠexplosion des supernovas
provoque lĠmission de quantit considrable de
neutrinos [34]. |
1931 |
Paul Dirac (1902-1984) N. 1933 |
Auteur dĠune thorie de mcanique
quantique relativiste,
et de lĠquation qui porte son nom ; prvoit
lĠexistence de lĠantimatire
et notamment du positron,
antiparticule de lĠlectron que Carl David Anderson
(1905-1991) N. 1936 et Patrick Maynard Stuart Blackett
(1897-1994) N. 1948 observent en 1932
[35]. Enrico Fermi lui est
associ dans la thorie statistique dite de
Fermi-Dirac sur la distribution des fermions. |
1932 |
James Chadwick (1891-1974) N. 1935 |
Dans une chambre de Wilson, en
bombardant des lments avec des particules α, il
dcouvre le neutron [36]. |
1935-1957 |
Hideki Yukawa (1907-1981) N.1949 Ccil Powell (1903-1969) |
Diverses expriences menes ds le dbut
du XXe sicle - Wilson, Anderson, Blackett,
cits plus haut, et aussi Victor Hess (1883-1964) -
rvlrent lĠexistence de particules ionises dans
lĠatmosphre. Les rayons cosmiques
(1926), qui taient en fait des particules, mirent sur
la voie des msons
pour lesquels se distingurent Yukawa
et Powell. |
vers 1960 |
Murray Gell
Mann (1929-É) N.1969 |
A dcouvert que les particules
composes comme le neutron et le proton sont
constitues de briques fondamentales auxquelles il a
donn le nom de quarks
(Biographie du prix Nobel -addendum 2007). Ë la mme
poque, lui-mme et le savant isralien Yuval NeĠeman (1925 -2006)
travaillrent -indpendamment - la classification
des particules lmentaires en diagrammes (les supermultiplets) qui ont
permis dĠanticiper la dcouverte de particules
manquantes. Cette mthode est rapprocher de la
classification priodique de Mendeleev dont les
cases vides furent trouves par la suite (Hladik p.236). |
1964 |
Peter Ware
Higgs (1929-É) |
A prdit le boson qui porte son nom
dont le spin est nul (Hladik
p.288) et quĠa recherch
le dernier collisionneur de particule (LHC) mis en
service. Le 4 juillet 2012, le CERN annonce, lors
d'une confrence, avoir identifi, avec un degr de
confiance de 99,99997 % (5 σ)
un nouveau boson qui parat compatible avec le boson
de Higgs (Wikipdia d.
juin 2015). |
1967 |
Roger Penrose (1931-É) |
A imagin la thorie des twisters non acheve (Hladik p.292). Cette thorie, comme
les suivantes recherche une thorie physique unitaire. |
1968 |
Gabriele Venziano (1942-É) |
Considr comme initiateur de la thorie des
cordes, thorie laquelle a succd celle des supercordes
Ç filaments È de lĠordre de 10-33
cm, non encore aboutie (Hladik
p.292). |
Dvelopp depuis 1970 |
Le Modle Standard |
Le Modle Standard
dsigne la thorie
des particules dcoulant des thories de la relativit et
de la physique
quantique. Il utilise une classification des
particules selon leur masse [37] et leur application dans les trois
types dĠinteractions : lectromagntique
(dite force de Lorentz), faible (radioactivit),
forte (cohsion du noyau atomique). La force gravitationnelle
est exclue de la thorie qui nĠa pas encore t
unifie. Les particules sont classes en deux
grands groupes :
- les fermions,
particules de matire
qui ont une masse. Leur spin vaut 1/2. - les bosons,
particules de champ,
vecteurs des interactions. Leur spin est entier. Les fermions sont classs suivant
leur masse
en trois catgories : - les plus lgers, les leptons (lectron,
neutrino, muon, tauon), - les Ópoids moyensÓ, les msons, - les plus lourds, les baryons (ex.
le proton et le neutron). Les deux dernires sont des
particules composes
appeles hadrons.
Le proton et le neutron sont appels nuclons. Les particules lmentaires
qui constituent les hadrons sont des quarks. Les
quarks ne peuvent exister isolment. On les classe en
trois gnrations
de masse croissante. Seule la premire gnration est
stable Ë chaque particule de matire
correspond une particule de mme masse mais de signe
oppos : les
antiparticules.
Les bosons dont le spin vaut 1, sont classs
suivant les interactions
sur lesquels ils agissent : - le photon (γ) [38], de masse et de charge nulle, pour
lĠlectromagntique, - les bosons
intermdiaires (W+, W-, Z0),
de masse non nulle, pour lĠinteraction faible
(radioactivit), - les gluons, de
masse nulle, pour lĠinteraction forte (cohsion
du noyau), Ces particules sont les principales.
Le nombre des particules inventories est de plusieurs
centaines. |
1982 |
Alain Aspect (1947-É) |
Ralise en 1980-82 une exprience
fondamentale, vrifie par la suite avec une grande
prcision, montrant la ralit dĠune proprit
subtile, lĠintrication
quantique, par laquelle les mesures faites sur
deux systmes (particules) de mme origine restent
corrles instantanment quel que soit leur
loignement. |
1988 |
Alain Connes (1947-É) |
Auteur dĠune gomtrie
commutative applique lĠespace temps (Hladik, p.292). |
depuis1990 |
Lee Smolin (1955-É) |
Avec Abbay
Ashtekar et Carlo Rovelli, dveloppe une thorie
concurrente de celle des cordes : la gravit quantique
en boucle dans une espace temps quatre
dimensions quantifi en grains dĠespace de lĠordre de
10-34 m (Hladik,
p.293). |
ANNEXES
I. SYSTéME INTERNATIONAL DĠUNITS (SI)
DĠaprs
National Institute of Standards and Technology
(NIST) agence du dpartement du commerce US.
[39] [40]
NATURE |
UNIT |
DFINITION
ET COMMENTAIRES |
SYMBOLE |
Masse |
kilogramme |
Le kilogramme est lĠunit de
masse ; il est gal la masse du prototype
international dĠun kilogramme. Dfini dĠabord comme la masse dĠun
dcimtre cube dĠeau 4 degrs, le kilogramme fut
dfini en 1889 par le CGPM comme la masse du
prototype de platine iridi conserv depuis cette
date par le BIPM. Sa dfinition confirme par le
CGPM en 1901 nĠa pas chang depuis. Cette unit est la seule tre
encore dfinie par un talon matriel fabriqu par
lĠhomme. Des projets de nouvelles dfinitions sont
en cours (v. Wikipdia article Kilogramme). |
kg |
Temprature |
kelvin |
Le kelvin est lĠunit de temprature
thermodynamique.
CĠest la 1/273,16 fraction de la temprature
thermodynamique du triple point de lĠeau. On
rapprochera cette dfinition de lĠancienne
dfinition de lĠunit de temps (fraction du jour
solaire) et de
celle de la masse (volume dĠeau). |
K |
Quantit de substance |
mole |
1.Le mole est la quantit de substance dĠun
systme qui contient autant de particules
lmentaires quĠil y a dĠatomes dans 0,012
kilogramme de carbone 12 . 2.La particule lmentaire doit tre
spcifie et peut tre des atomes, molcules, ions,
lectrons autres particules ou groupes spcifis de
telles particules. (CGPM 1971) |
mol |
Longueur |
mtre |
Le mtre est la longueur parcourue par
la lumire dans le vide dans un intervalle de
temps de 1/299 792 458 de seconde. La premire rfrence utilise fut
celle de la longueur du mridien terrestre dont on
fit un prototype (1/10 000 000)
qui devint le standard. Comme pour le kilogramme on
refit en 1889 un prototype en platine iridi qui fut
aussi conserv au pavillon de Breteuil. En 1960 une
nouvelle dfinition base sur la longueur dĠonde de
la radiation du krypton 86 fut donne par le CGPM.
Elle fut remplace en 1983 par la dfinition en
usage aujourdĠhui. |
m |
Temps |
seconde |
La seconde est la dure de 9 192 631
770 priodes de radiation correspondant la transition
entre les deux niveaux hyperfins de lĠtat
fondamental dĠun atome de Cesium
133 la temprature de 0Ħ. Fixe auparavant comme 1/86 400
fraction du jour solaire moyen ; la CGPM (1967 puis
1997 pour la temprature) a adopt une solution
base sur une proprit de physique
quantique par laquelle une lectron du niveau
dĠnergie E0 excit par un rayonnement
lectromagntique passe au niveau dĠnergie
suprieur E1 (Wikipdia). |
s |
Courant lectrique |
ampre |
LĠampre est le courant continu qui
produit sur deux conducteurs rectilignes, parallles
de longueur infinie et de section transversale
circulaire ngligeable, placs un mtre de
distance dans le vide, une force gale
2x10-7 newton
par mtre de longueur. LĠampre fut introduit par le
Congrs lectrique International de Chicago en 1893.
Sa dfinition actuelle a t adopte par le
CGPM en 1946. |
A |
Intensit
lumineuse |
candela |
Le candela est lĠintensit de lumire
dans une direction donne dĠune source qui met une
radiation monochromatique de frquence 540x1012
hertz et qui a une intensit
radiante dans cette direction de 1/683 watt
par stradian (CGPM 1979). |
cd |
La Convention
du mtre, assemble
internationale hritire de la lgislation scientifique
rvolutionnaire initie par des savants ns sous lĠAncien
Rgime (Monge, Condorcet, Laplace, Lagrange, Borda - Wikipdia , art. Monge - etc.), qui a donn naissance au systme
mtrique, a cre en 1875, Paris, Le Bureau international
des poids et mesures (BIPM, Pavillon de Breteuil
Svres, Hauts-de-Seine) plac sous la direction et la surveillance
exclusives du Comit
international des poids et mesures (CIPM), lui-mme
plac sous lĠautorit de la Confrence gnrale des
poids et mesures (CGPM),
et responsable aujourdĠhui du Systme international
dĠunits (SI),
Le prsident de la Confrence gnrale est le
prsident en exercice de lĠAcadmie des Sciences Paris.
Le BIPM a aussi pour mission de maintenir le Temps atomique
international (TAI) et le Temps universel Coordonn.
Seuls le
kilogramme, le kelvin
et le mole sont
mesurs directement partir dĠun talon (kilogramme)
ou dĠune rfrence
de mme nature (temprature du point triple de lĠeau pour le
Kelvin et nombre dĠatomes dans 12 grammes de carbone12 pour le
mole).
Le mtre,
unit de longueur, est
dfini partir dĠune vitesse :
celle de la lumire dans le vide qui est une constante
relativiste dont on dduit un temps en seconde ce qui
justifierait dĠutiliser une mme unit pour mesurer le temps
et les longueurs (v. Wikipdia art. E= mC2) , la seconde, unit de
temps, par une priode
de transition (voir ci-dessus la dfinition) qui est
une proprit quantique,
lĠampre par une force exprime en
newton par mtre, le candela
par une intensit
radiante en watt par stradian : quoique units de
base, sur les sept units du tableau ci-dessus, les quatre
dernires utilisent dans leur dfinition une unit drive.
II. GRANDS
PRINCIPES DE LA MCANIQUE ET DE LA PHYSIQUE CLASSIQUE
Principe de
Copernic.
Ç Il n'y a pas de lieu privilgi dans
l'univers. È Forme
moderne :
Principes d'universalit et d'isotropie ou
principe cosmologique.
L'univers est homogne [41].
Cette homognit nĠest pas absolue. Le
Ç fonds diffus cosmologique È, image de lĠunivers
jeune (env. 380 000 ans) dcouvert dans les annes 1960,
montre une anisotropie
qui est, en germe, lĠorigine des objets de lĠespace :
galaxies, toiles etc.
Principe
dĠquivalence.
Exprience de Galile sur la chute
des corps (v.1605). Ç Des corps de masses
diffrentes chutent avec la mme vitesse. È
Principe
dĠinertie.
Ç Tout corps persvre dans lĠtat
de repos ou de mouvement uniforme dans lequel il se trouve,
moins que quelque force
nĠagisse sur lui et ne le contraigne changer dĠtat È [42]. CĠest la premire loi de Newton. Nomm
aussi principe de la conservation
de la quantit de mouvement.
Principe de
relativit [43]
Sans le nommer, Galile, dans lĠexprience par la
pense des corps en mouvement sur un bateau [44], montre que le mouvement de ces corps est le
mme pour un observateur embarqu et pour un observateur
terre : Ç Vous ne verrez pas le moindre changement
dans aucun des effets mentionns et mme aucun d'eux ne vous
permettra de dire si le bateau est en mouvement ou l'arrt. È
Le mouvement est donc relatif
au Ç systme È considr (ici le bateau quĠil soit
au repos ou en mouvement uniforme). Newton reprendra ce
principe - toujours sans le nommer -, comme cinquime corollaire
dcoulant de sa seconde loi (proportionnalit de la force et
de lĠacclration) : Ç Les mouvemens
des corps dans un espace quelconque sont les mmes entre eux,
soit que cet espace soit en repos, soit quĠil se meuve
uniformment sans mouvement circulaire È, et rappelle
lĠexprience du bateau de Galile [45]. Poincar dans Ç la science et
lĠhypothse È reprendra ce principe et le nomme Ç
loi de relativit È[46].
Il devient sous sa formulation moderne :
Ç Les lois physiques de la mcanique sont identiques pour
tous les rfrentiels inertiels. È (Wikipdia). Galile,
le premier, avait donc suggr ce principe, confirm et gnralis par
lĠexprience de Michelson sur la
lumire, et ayant comme consquence quĠil nĠy a pas dĠexprience
terrestre permettant de dceler le mouvement de la terre.
Principe de
lĠaction et de la raction.
Ç LĠaction
est toujours gale et oppose la raction ;
cĠest dire que les actions de deux corps lĠun sur lĠautre
sont toujours gales et dans des directions contraires È [47]. CĠest la troisime loi de Newton.
Principe de
moindre action.
Ce principe, formul par Maupertuis et dont la conception est
difficile connat des dveloppements mathmatiques compatibles
avec les thories modernes : relativit, quanta.
Premier
principe de la thermodynamique.
CĠest le principe de conservation de
lĠnergie
Deuxime
principe de thermodynamique.
Ç Toute transformation d'un systme
thermodynamique s'effectue avec augmentation de l'entropie globale
incluant l'entropie du systme et du milieu extrieur. È
(Wiki.)
BIBLIOGRAPHIE
Sources
Jean Hladik, Pour comprendre
simplement les origines et lĠvolution de la physique
quantique, Paris, 2008,
Wikipdia, encyclopdie en ligne,
Bibnum, textes fondateurs de la science, http://www.bibnum.education.fr/.
Autres sources
http://www.cnrs.fr/sciencespourtous/abecedaire/index.htm
Liens Internet dans le texte ou les notes.
[1] Astronomia nova, http://www.e-rara.ch/doi/10.3931/e-rara-558
[2]
DĠaprs Wiki. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Stevin
et article Wiki. sur le principe d'quivalence) Simon Stevin
(1548-1620), ingnieur et mathmaticien flamand aurait
dmontr la mme poque que deux objets de poids
diffrents tombent avec la mme vitesse, mais les dates
annonant les dcouvertes respectives ne concordent pas d'un
texte l'autre.
[3]
Une documentation Internet sur ces lois et leurs
dmonstrations est disponible sur le site http://www.perso.ch/bernard.gisin/physique/physique.html (adresse prime).
Cette loi se compltera .
Cette rdaction concerne le systme solaire ; toutes
les plantes concernes
tournent autour du mme corps : le soleil. CĠest
le rapport MP2/a3 qui est constant, M
tant la masse du corps central.
[4] Deuxime journe,
1632 , Traduit de lĠitalien
par Ren Frreux, Seuil,
Collection Points, Sources du savoir, 1992, p. 316-317.
[5] De la lumire, p.7. http://classiques.uqac.ca/classiques/Descartes/dioptrique/dioptrique.html
[6]
Wikipdia.
[8] Philosophical Transactions of Royal
Socity of London, vol.
7, nĦ85, 16 juil. 1672, p. 5017, 5018, vues 119, 120.et
nĦ88, 18 nov. 1672, p. 5087, 5088, 5089 vue 191, 192, 193, num. Gallica.
[9] Journal des Savans, 1676, nĦ XX du lundi
7 dcembre, p. 233-236, BNF, numris mode image par Gallica.
[10] Trait dĠoptique,
Traduction Coste, 1722, Livre III, p. 551, vue 503, num. Google.
[11] Num. Gallica.
[12]
Dsigns respectivement sous les noms de molcule compose
ou molcule
intgrante et de molcule.
[13] http://www.bibnum.education.fr/physique/optique/premier-mmoire-sur-la-diffraction-de-la-lumire
[15] A Dynamical Theory
of the Electromagnetic Field ,
Philosophical Transactions of
the Royal Society of London, vol . 155, p. 459-512
(1865)
[16] On the Relative Motion
of the earth and the Luminiferous Ether, The
American Journal of Science, NĦ 203, Vol. XXXIV,
nov. 1887.
[17] N.
= Prix Nobel.
[18] V.
la rfrence aux travaux de Lorentz donne par J.B. Pomey dans sa prface aux comptes-rendus des confrences
donnes par Poincar lĠcole professionnelle suprieure
des Postes et Tlgraphes peu de temps avant sa mort :
Versuch einer
Theorie der electrischen und
optischen Erscheinungen in bewegten Krpern,
Leyden, 1895 .
[19] http://www.bibnum.education.fr/physique/electricit-electromagntisme/la-dcouverte-des-rayons-x-par-rntgen
[20]
Dans une note de lĠarticle sur les transformations
radioactives cosign avec Soddy, Phil. Mag. and
Journ. of
Sc. , jan.-jun 1903,
p.580, il note lĠexistence dĠun autre type de rayon. Il
sĠagit des rayons γ dj dcouverts par Villard (v.
ci-dessous).
[21] Il faut souligner que pour Planck
ce sont les changes dĠnergie et non lĠnergie elle-mme
qui est quantifie (J. Hladik).
Il reviendra Einstein, dans son article sur le
rayonnement photolectrique de mars 1905 dĠintroduire la
notion de quanta pour le rayonnement lui-mme. Planck ne
se rallie pas lĠhypothse dĠEinstein estimant quĠelle
est contraire aux quations de Maxwell (Conseil Solvay en
1911). Ë son tour, Poincar dans une communication lĠAc. des
Sc. de dcembre 1911 a montr quĠil nĠtait pas possible
de concilier les quations de Maxwell avec la thorie des
quanta de Planck. Dans les Dernires penses ( recueil de textes posthumes
dits par Gustave Le Bon en 1913), il y consacre un
chapitre entier pour conclure quĠil lui parat impossible
de trancher. Nous ne trouvons pas la justification de
lĠobservation de Louis de Broglie dans sa thse de 1924
voquant ce premier Conseil Solway : Ç Poincar
publia peu de temps avant sa mort une srie dĠarticles sur
les quanta montrant la ncessit dĠaccepter les ides de
Planck È. Dans un article paru dans : Histoire des
Sciences en Belgique, 1815-2000, G. Vanpaemel,
La Renaissance du Livre, Bruxelles, 2001, vol. 2, pp.
109-121, Marage, crit quĠ
lĠissue de ce Conseil, Poincar a publi un article disant
que lĠhypothse des quanta est la seule qui conduise la
loi de Planck. Cette affirmation nĠimplique pas adhsion.
[22] Jean Hladik, Pour comprendre simplement les origines et lĠvolution de la physique quantique, Paris, 2008
[23] ber einen die Erzeugung und Verwandlung des Lichtes betreffenden heuristischen Gesichtspunkt, in http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/Einstein-in-AdP.htm
[25] Annalen der Physik,
art. dat de sep. 1905, Ist die Trgheit eines
Krpers von
seinem Energie inhalt abhngig ?,
http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/Einstein-in-AdP.htm
[26]
Par dfaut les prix non prciss sont attribus en physique.
[27] http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDQQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.cond-mat.physik.uni-mainz.de%2F~oettel%2Fws10%2Fbohr_PhilMag_26_1_1913.pdf&ei=PgHGULefA8aRhQe4kYDgDA&usg=AFQjCNGUeGdux8kFac2oycK7OP-h_nb7WA
(adresse prime)
[29] Hladik op. cit. p.92.
[30]
Cette dfinition conduisit distinguer deux sortes de
particules : les fermions (lectrons, neutrons, protons) spin
semi-entier,
qui obissent la statistique de Fermi-Dirac, dont les
fonctions dĠonde (Schrdinger) sont antisymtriques, et les bosons
(photons, gluons) spin entier, obissant
la statistique de Bose-Einstein et dont les fonctions dĠonde
sont symtriques.
[32] Hladik, op. cit. p.75 et sq.
[33]
LĠingalit dĠHeisenberg peut se traduire par la formule
simplifie (Wiki. art. cit.) :
σx.σ p ³ ħ/2, σ
x et σp tant les carts types de la
position et de lĠimpulsion (variation de la quantit de
mouvement) et ħ,
la constante de Planck rduite ( ou constante de Dirac). ħ=h/2ı.
Sur le site du NIST (Agence du dpartement du
commerce U.S) , cette constante
est simplement dnomme Planck constant over 2 pi.
[34]
AujourdĠhui la dsintgration du neutron (rversible) qui
produit un proton et un lectron est associe un
antineutrino lectronique sans que la distinction
neutrino-antineutrino soit universellement admise.
[35]
Photo clbre du positron parue
dans la revue Science du 2 8 1932 (Hladik).
[36]
Ds 1920 lĠexistence de cette particule avait t pressentie
par Rutherford qui avait dtect en 1898 (voir ci-dessus)
les rayonnements a
et b
mis par le radium (voir ci-dessus). Or cĠest
le rayonnement β
(rversible) qui fournit un neutron (instable lorsquĠil est
libre). Walther Georg Bothe (1891 - 1957), N.1954, et H.Becker, en 1930, en Allemagne,
ainsi que Irne et Joliot
Curie, en 1931, en France, dtecteront une particule lourde,
mais cĠest Chadwick qui mesura sa masse et sa charge (nulle)
et qui est considr comme son inventeur (Wiki. art.
Neutron).
[37]
Cette masse est mesure en lectron-volt/c2
valant 1,783.10-36 kg (Wiki).
[38] Le
photon est sa propre antiparticule.
[39]
Traduction et commentaires libres
[41] http://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_modeles-univers/bb-principe-cosmo.html
(adresse prime)
[42]
Newton - Principes mathmatiques
de la philosophie naturelle, trad. Mme du Chastelet, d. (fac-simil)
Jacques Gabay, tlchargement
BNF Gallica, p.17 (vue
67) : Ç Axiomes ou Loix
du mouvement. Premire
Loi. È. Rappelons quĠAristote, qui avait observ
ce mouvement continu, lĠattribuait la prsence dĠune
force.
[43]
Voir un dveloppement complet dans lĠarticle de Wikipdia
Ç Principe de relativit È.
[44]
Galileo Galilei, Dialogue sur les deux
grands systmes du monde, Deuxime journe, 1632 , Traduit de lĠitalien par
Ren Frreux, Seuil, Collection
Points, Sources du savoir, 1992, p. 316-317. Voir le texte
sur mon blog, lien RELATIVIT, ABRG.
[45]
Newton dĦ, p.26 (vue 76)
[46] La science et
lĠhypothse, 1902, p.96.
[47]
Newton dĦ, p.18 (vue 68)