19/06/2015

 

PANORAMA DES DƒCOUVERTES EN PHYSIQUE

DE KEPLER  AU MODéLE STANDARD

 

Les entrŽes de ce court dictionnaire chronologique proposent un aide-mŽmoire des dŽcouvertes fondamentales faites par les physiciens modernes  ainsi que les rŽfŽrences aux textes fondateurs et le cas ŽchŽant les liens au rŽseau Internet qui y conduisent.

Annexes

UNITƒS DE BASE

GRANDS PRINCIPES DE LA MƒCANIQUE ET DE LA PHYSIQUE CLASSIQUE

 

DATE

PHYSICIEN

OBJET

1609

Johannes Kepler

(1571-1630)

Pendant un temps assistant de lĠastronome danois Tycho Brahe (1546-1601), il publie ses deux premires lois dans Astronomia nova [1].

1. Ç Les plantes dŽcrivent des trajectoires elliptiques dont le Soleil est un foyer. È

2. Ç Le mouvement de chaque plante est tel que le segment de droite reliant le Soleil et la plante balaie des aires Žgales pendant des durŽes Žgales. È

1610

GalilŽe

1564-1642

DŽcouvre les satellites de Jupiter dits Ç galilŽens È. Au dŽbut du sicle, aurait rŽalisŽ dans des conditions et ˆ des dates incertaines des expŽriences vŽrifiant le principe dĠŽquivalence (faible) entre la masse inertielle et la masse gravifique : dans un mme champ gravitationnel des corps de compositions diffŽrentes chutent simultanŽment [2].

Cette Žquivalence sera gŽnŽralisŽe par Einstein ˆ lĠaccŽlŽration et ˆ la gravitation.

1618

Johannes Kepler

(1571-1630)

Publication de sa troisime loi :

Ç Pour toutes les plantes, le rapport entre le cube du demi grand axe de la trajectoire [a] et le carrŽ de la pŽriode [P] est le mme Ñ cette constante est indŽpendante de la masse de la plante [3] È.

1632

GalilŽe

1564-1642

Sur un exemple, GalilŽe expose - sans le nommer - le principe de relativitŽ du mouvement dans un systme en mouvement uniforme, (Dialogue sur les deux grands systmes du monde) [4].

Dans cet ouvrage, GalilŽe soutient la thse de lĠhŽliocentrisme (Nicolas Copernic - 1473-1543) qui Žtait depuis quelques annŽes au centre dĠune polŽmique avec lĠƒglise et conduisit ˆ sa condamnation en 1633, bien quĠelle ait bŽnŽficiŽ auparavant dĠune certaine tolŽrance tant quĠelle se situait au niveau dĠune hypothse scientifique.

1637

RenŽ Descartes

(1596-1650)

La lumire est transmise par un milieu rigide et immobile, lĠŽther, comme le b‰ton qui transmet ˆ lĠaveugle la prŽsence dĠun obstacle. La transmission est instantanŽe. La dioptrique.(1637) [5].

1657

Pierre de Fermat

(1607 ?-1665)

Principe de Fermat. ƒnoncŽ en 1657 mais publiŽ en 1662  (Synthse pour les rŽfractions) (Wiki. [6]) : Ç La lumire se propage d'un point ˆ un autre sur des trajectoires telles que la durŽe du parcours soit extrŽmale (Wiki.) È.

1662 pour Boyle (1627-1691),

1676 pour Mariotte (1620-1684)

Loi de Boyle-Mariotte

Ë tempŽrature constante, et pour un gaz parfait le produit de la pression par le  volume est une constante.

La loi sera complŽtŽe par la loi de Gay-Lussac (1802) : ˆ pression constante la variation de volume dĠun gaz parfait est proportionnelle ˆ la variation de tempŽrature. La loi dĠAvogadro permettra de formuler lĠensemble suivant une formule unique (v. ci-dessous).

1665

Francesco Grimaldi

(1618-1663)

De lumine, (1665), ouvrage posthume, prŽsente la diffraction de la lumire (franges) expliquŽe par sa nature ondulatoire. [7]

1672

Isaac Newton

(1642-1727)

Dans une controverse cŽlbre avec le R.P. Ignace Gaston Pardies, S.J. professeur de mathŽmatiques au collge de Clermont ˆ Paris, cartŽsien et dŽfenseur de la thŽorie purement ondulatoire professŽe par Grimaldi et Hooke, Newton prŽsente une hypothse mixte, par laquelle des corpuscules lumineux se propageant en ligne droite viennent frapper les surfaces rŽfringentes ou rŽflŽchissantes ainsi que le fond de lĠÏil, et mettent en vibrations un mŽdium, lĠŽther dans lequel elles se propagent. Ces corpuscules sont de diffŽrentes propriŽtŽs de taille, de forme, de vitesse qui sont ˆ lĠorigine des couleurs que Newton a longuement observŽes dans ses expŽriences sur les prismes. Les vibrations les plus courtes produisent le bleu et le violet, les plus longues le rouge et le jaune [8], ce qui correspond ˆ notre Žchelle du spectre des longueurs dĠonde.  

7-12-1676

OlŽ Ro‘mer

(1644-1710)

1re publication dĠobservations dŽmontrant que la propagation de la lumire nĠest pas instantanŽe. Journal des Savants [9].

1687

Isaac Newton

(1642-1727)

Date de la premire publication des Principia (Philosophiae Naturalis Principia Mathematica) : inertie, loi de la gravitation universelle, symŽtrie de lĠaction et de la rŽaction.

1703

Isaac Newton

(1642-1727)

Aprs la mort de son adversaire Hooke, Newton publie son Optiks, dans lequel il suggre la transmutation des corps en lumire et rŽciproquement [10].

1744

Pierre Louis Moreau de Maupertuis

(1698-1759)

Principe de moindre action. Ainsi formulŽ dans son Principe de la moindre quantitŽ d'action pour la mŽcanique :  Ç L'Action est proportionnelle au produit de la masse par la vitesse et par l'espace. Maintenant, voici ce principe, si sage, si digne de l'ĉtre suprme : lorsqu'il arrive quelque changement dans la Nature, la quantitŽ d'Action employŽe pour ce changement est toujours la plus petite qu'il soit possible. È Ce principe abstrait est la rŽplique du principe de Fermat en optique (v. plus haut). Il trouve son application en mŽcanique classique, en ŽlectromagnŽtisme, en relativitŽ gŽnŽrale et en thŽorie quantique des champs (Wiki.). Il est formulŽ mathŽmatiquement par Joseph Louis Lagrange (1736-1813), Willian Rovan Hamilton (1805-1865) (mŽcanique hamiltonienne). Il est ŽvoquŽ, notamment par Louis de Broglie, dans sa thse de 1924 (v. ci-dessous).

1745

Ewald von Kleist

(1700-1748)

Stockage de lĠŽlectricitŽ statique : bouteille de Leyde (condensateur).

1784

RenŽ HaŸy

(1743-1822)

Les minŽraux sont organisŽs par famille en cristaux de forme gŽomŽtriques. Ç Toute variŽtŽ dĠun mme cristal  renfermoit comme noyau, un crystal qui avoit la forme primitive et originaire de son genre È.

Essai dĠune thŽorie sur la structure des crystaux, p. 12  [11].

1801 - 1802

Thomas Young

(1773-1829)

Partisan de la thŽorie ondulatoire, rŽvle les interfŽrences (fentes de Young).

14 -7-1811

Journal de Physique, de Chimie et d'Histoire naturelle

Amedeo Avogadro

(1776-1856)

Des volumes Žgaux de gaz diffŽrents, aux mmes conditions de tempŽrature et de pression, contiennent le mme nombre de molŽcules. Avogadro fera la distinction entre molŽcule et atome [12].

Essai d'une manire de dŽterminer les masses relatives des molŽcules ŽlŽmentaires des corps, et les proportions selon lesquelles elles entrent dans ces combinaisons, Journal de Physique, de Chimie et d'Histoire naturelle.

La formulation moderne, PV = n RT faisant intervenir le mole (dŽfini en 1967- n est le nombre de moles, et R la constante des gaz parfaits) exprime la loi suivante : Le produit de la pression par le volume est pour tous les gaz parfaits dans le mme rapport constant avec la tempŽrature.

1815-1818

Augustin Fresnel

(1788-1827)

Partant des observations sur la diffraction et les interfŽrences, prŽsente une thŽorie ondulatoire et formalise la polarisation. MŽmoires dans textes fondateurs Bibnum [13].

1831

Michael Faraday

(1791-1867)

 

Faraday dŽcouvre qu'un champ magnŽtique engendre un courant Žlectrique  (Wiki., art. ŽlectromagnŽtisme) et ouvre la voie ˆ la motorisation Žlectrique.

Depuis 1820, avec Oersted (1777-1851) qui avait rŽalisŽ une expŽrience montrant qu'un courant Žlectrique produit un champ magnŽtique (Wiki.), Ampre (1775 - 1836) qui fit de nombreuses publications [14], tous ces savants jettent les bases de lĠŽlectromagnŽtisme.

1851

Hippolyte Fizeau

(1813-1896)

Il rŽalise une expŽrience que Einstein qualifiera dĠexpŽrimentum crucis, montrant que la vitesse relative de la lumire dans un fluide en mouvement ne sĠadditionne pas ˆ la vitesse propre du fluide, mais il en donnera une explication erronŽe corroborant le phŽnomne avec lĠindice de rŽfraction de lĠeau. La thŽorie de la relativitŽ en donnera une explication correcte.

1864

James Clerk Maxwell

(1831-1879)

Le 8 dŽcembre 1864, il prŽsente ˆ la Royal Society son article Une thŽorie dynamique du champ magnŽtique [15]  qui contient les Žquations dŽrivables, unifiant le magnŽtisme, lĠŽlectrostatique et lĠinduction, qui seront la base des travaux des cinquante annŽes suivantes conduisant ˆ la relativitŽ. Il montre que la lumire est un rayonnement ŽlectromagnŽtique.

1865

Joseph Loschmidt

(1821-1895)

Il est le premier ˆ dŽterminer le nombre de molŽcules  de la loi dĠAvogadro par la thŽorie cinŽtique des gaz. Le nombre dĠAvogadro sera dŽnommŽ et dŽfini par Jean Perrin en 1909 (molŽcules contenues dans 2 g dĠHydrogne. Actuellement la rŽfŽrence est celle de la  masse molŽculaire du Carbone 12).

1869

Dimitri Ivanovitch

Mendele•ev

(1834-1907)

Classification pŽriodique des ŽlŽments chimiques.

1885

Anders Angstršm

(1814-1874)

Identifie 4 raies dans le spectre visible de lĠhydrogne.

1885

Johann Balmer

(1825-1898)

Calcule la formule qui donne les longueurs dĠonde des raies du spectre de lĠhydrogne : 1/λ = RH(1/4- 1/n2). RH est la constante de Rydberg (1854 1919) pour lĠhydrogne,  n est un nombre entier strictement supŽrieur ˆ 2. Elle fut gŽnŽralisŽe par Walter Ritz (1878-1909) en 1908.

1887

      Albert A. Michelson

(1852-1931) N. 1907

Edward W. Morley

(1838-1923)

Dans une expŽrience fondamentale, plusieurs fois rŽpŽtŽe, notamment par Dayton Miller (1866-1941) en 1922-23, montre quĠil est impossible de dŽceler lĠexistence dĠun vent dĠŽther qui accompagnerait la propagation de la lumire[16].

Ce faisant cette expŽrience confirme lĠobservation de GalilŽe suggŽrant quĠil nĠy a pas dĠexpŽrience terrestre permettant de mettre en Žvidence les mouvements de la terre dans lĠespace (extension de lĠexpŽrience du bateau dans le DialogueÉ) .

1895

Hendrik Antoon Lorentz

(1853-1928) N. [17] 1902

Ses travaux sur lĠŽlectromagnŽtisme, et notamment les transformations qui portent son nom ont prŽparŽ la relativitŽ restreinte dĠEinstein [18].

Pour Lorentz, expliquant lĠexpŽrience de Michelson, la propagation de la lumire sĠaccompagne dĠune contraction rŽelle des longueurs dans le sens du mouvement. La thŽorie de Lorentz implique Žgalement l'existence d'un rŽfŽrentiel absolu, le seul o les lois de l'ŽlectromagnŽtisme seraient applicables et d'un milieu, l'Žther, qui servirait de support ˆ la propagation des ondes ŽlectromagnŽtiques et qui serait fixe dans ce rŽfŽrentiel absolu . La relativitŽ restreinte a fait Žvoluer cette thŽorie (Wiki.).

1895

Jean Perrin

(1870-1942) N. 1926

Les Žmissions du tube de Crookes sont des particules nŽgatives : les Žlectrons. Cette dŽcouverte qui confirme le caractre corpusculaire de lĠŽlectricitŽ (v. WikipŽdia ¤ Ç dŽcouverte È) est souvent attribuŽe ˆ Joseph John Thomson  qui mesura leur vitesse en 1897, puis le rapport masse/charge.

22-12-1895

Wilhelm Ršntgen

(1845-1923) N. 1901

1re photo prise aux rayons X (main de son Žpouse Anna). La dŽcouverte date du 8-11-1895 [19].

24-2-1896

(C.R. Ac. Sc.)

Henri Becquerel

(1852-1908) N. 1903

DŽcouverte de la radioactivitŽ.

Sur les radiations invisibles Žmises par les corps phosphorescents, C.R. Ac. Sc.

1896

Pieter Zeeman

(1865-1943) N. 1902

effet Zeeman sĠapplique ˆ la division (ou lĠŽlargissement ) des raies spectrales sous lĠeffet dĠun champ magnŽtique.

1898

Ernest Rutherford

(1871-1937) N. 1908

DŽcouvre (Cambridge) que le Ç rayonnement du radium est complexe et comporte deux types de rayonnement , - lĠun facilement absorbŽ (α noyau dĠhŽlium), lĠautre plus pŽnŽtrant (β, Žlectron) È [20].

1900

Paul Villard

(1860-1934)

Chimiste franais. DŽcouvrit les rayons γ, rayonnement ŽlectromagnŽtique de forte pŽnŽtration et de trs faible longueur dĠonde (infŽrieure aux rayons X mais se recouvrant avec eux).

19-10-1900

SociŽtŽ de  Physique de Berlin

Max Planck

(1858-1947) N. 1918

Les Žchanges [21] entre la matire et lĠŽnergie de rayonnement Žmise par  le corps noir ont lieu par petites quantitŽs (quanta) qui sont un multiple de sa frŽquence par une constante h (appelŽe depuis constante de Planck).

MŽmoire : Sur une amŽlioration de la formule spectrale de Wien (citŽ par J. Hladik [22]).

1902

Joseph John Thomson

(1856-1940) N. 1906

Assimile la charge de lĠŽlectron ˆ celle dĠun ion monovalent, estime sa masse et propose le premier modle de lĠatome (pudding).

1905

Albert Einstein

(1879-1955) N. 1921

En mars 1905, Einstein en exposant sa thŽorie quantique de lĠeffet photoŽlectrique, qui lui vaudra plus tard le prix Nobel [23], pressent la nature corpusculaire de la lumire.

1905

Albert Einstein

(1879-1955) N. 1921

Einstein publie dans les Annalen der Physik son article, datŽ de juin 1905, intitulŽ ÒZur Elektrodynamik bewegter Kšrper Ó [24], par lequel il prŽsente une thŽorie complte de la relativitŽ du mouvement inertiel dont les fondements avaient ŽtŽ prŽparŽs avant lui notamment par Lorentz et PoincarŽ.

1905

Albert Einstein

(1879-1955) N. 1921

Pressentie par PoincarŽ, Einstein dŽmontre lĠŽquivalence de la matire et de lĠŽnergie par la formule E = M.c2  [25]

1909-1911

Ernest Rutherford

(1871-1937) N. 1908

(Chimie) [26]

Avec Geiger et Marsden, Žtudie les particules α et dŽcouvre le noyau de lĠatome de taille trs petite. Il en dŽduit un nouveau modle dĠatome (planŽtaire).

1911

Andrews Millikan

(1868-1953) N. 1923

DŽtermine directement la charge de lĠŽlectron e.

1912

Max von LaŸe

(1879-1960) N. 1914

1re mise en Ïuvre de la diffraction des rayons X par Walther Friedrich et Paul Knipping sur les idŽes de  Max von LaŸe.

Sur un cristal le phŽnomne permet dĠobserver indirectement lĠexistence des atomes (interfŽrences de rŽflexion sur plusieurs atomes).

1912

Charles Thomson Rees Wilson

(1869-1959) N. 1927

PrŽsente la chambre ˆ brouillard, dite chambre de Wilson, qui permet de rendre visible la trajectoire des particules chargŽes.

1913

FrŽdŽric Soddy

(1877-1956) N. 1921 (Chimie)

Met en Žvidence les isotopes.

1913

Niels Bohr

(1885-1862) N. 1922

Propose un nouveau modle dĠatome tenant compte de la mŽcanique quantique[27] : seules quelques trajectoires des Žlectrons tournant autour du noyau sont stables, le transfert dĠun Žlectron dĠune trajectoire ˆ une autre sĠaccompagne de lĠŽmission dĠun quantum dĠŽnergie. Le modle est perfectionnŽ par Arnold Sommerfeld (1868-1951) qui ajoute des orbites elliptiques ˆ lĠŽlectron (1915) et dŽcouvre plus tard la structure fine des raies spectrales de lĠatome dĠhydrogne.

1915

William Henry Bragg

(1862-1942) N. 1915

William Lawrence Bragg

(1890-1971) N. 1915

Le pre (britannique) et le fils (australien) se sont partagŽ le prix Nobel de Physique pour leur travaux sur la diffraction des structures cristallines. Ils ont donnŽ leur nom ˆ la loi de Bragg dont la formule Žtablit un lien entre les paramtres de la diffraction : 2dsinθ = n.λ . d est la distance interrŽticulaire, n un nombre entier et θ le demi-angle de dŽviation.

Tion.

Andrews Millikan

(1868-1953) N. 1923

DŽtermine la constante de Planck.

1916

Albert Einstein

(1879-1955) N. 1921

Faisant suite ˆ la relativitŽ  restreinte (1905), Einstein publie un article datŽ de mars 1916 intitulŽ Die Grundlage der allgemeinen RelativitŠtstheorie [28]. Adoptant lĠespace ˆ quatre dimensions de Hermann Minkowsky (1864-1909), la relativitŽ gŽnŽrale est considŽrŽe aujourdĠhui comme une thŽorie nouvelle de la  gravitation.

1919

Ernest Rutherford

(1871-1937) N. 1908

(Chimie)

DŽsintŽgration du noyau : En bombardant des molŽcules dĠazote avec des particules α, il obtient des noyaux dĠhydrogne (proton).

1922

Otto Stern

(1888-1965)

Walther Gerlach

(1889-1979)

RŽalisent une expŽrience montrant que Ç lĠŽlectron a une propriŽtŽ magnŽtique semblable ˆ celle dĠun petit aimant et que son orientation nĠa lieu que dans deux sens opposŽs È [29] On dŽfinira le spin comme le moment magnŽtique des particules suivant cette expŽrience [30].

1923

Arthur Holly Compton

(1892-1969) N. 1927

RŽalise une expŽrience montrant que le choc dĠun photon X sur un atome produit une dŽviation et un changement de longueur dĠonde du photon ainsi que lĠŽjection dĠun Žlectron.

1924

Patrick Maynard Blackett

(1897-1974) N.1948

1re photo dans une chambre de Wilson de la transmutation dĠune molŽcule dĠazote en isotope dĠoxygne.

1924

Satyendranath Bose

(1894-1974)

Son article de 1924 adressŽ ˆ Einstein, est publiŽ dans Zeitschrift fŸr Physik. A donnŽ son nom aux bosons, particules ŽlŽmentaires qui agissent comme des intermŽdiaires des interactions fondamentales  (bosons de jauge seuls dŽfinis ˆ ce jour), (Wiki. art. Boson). Obtenu ˆ des tempŽratures proches du zŽro absolu, le condensat de Bose-Einstein conduit ˆ la superfluiditŽ.

1924

Louis de Broglie

(1892-1987) N. 1929

Dans sa thse intitulŽe Recherches sur la thŽorie des quanta [31] Louis de  Broglie relie lĠŽnergie quantique (formule de Planck) et lĠŽnergie relativiste (formule dĠEinstein), et ce faisant, associe au mouvement du grain de matire la propagation de lĠonde qui lĠaccompagne (p.22) :

Ç On peut donc concevoir que par suite dĠune grande loi de la Nature, ˆ chaque morceau dĠŽnergie de masse propre m0, soit liŽ un phŽnomne pŽriodique de frŽquence ν0 telle que lĠon ait :

0 =   m0c2

νo Žtant mesurŽe, bien entendu, dans le systme liŽ au morceau dĠŽnergie. Cette hypothse est la base de notre systme : elle vaut, comme toutes les hypothses, ce que valent les consŽquences quĠon en peut dŽduire (p.33). È

De Broglie donne pour expression de la longueur dĠonde associŽe ˆ la particule de vitesse v : λ = h/mv.

1925

Wolfgang Pauli

(1900-1958) N. 1945

Principe dĠexclusion de Pauli. Les fermions ne peuvent pas se trouver au mme endroit dans le mme Žtat quantique. Il en rŽsulte, notamment,  que le nombre dĠŽlectrons par couche est limitŽ (v. Wiki. art. Principe dĠexclusion de Pauli). 

1926

Erwin Schršdinger

(1887-1961) N. 1933

Cette Žquation ÒmagiqueÓ [32], de type diffŽrentiel, dont les solutions sont les fonctions dĠonde de matire liŽes aux corpuscules et dont Max Born (1882-1970) N. 1954 a donnŽ une interprŽtation physique probabiliste fournit la probabilitŽ de la prŽsence de lĠŽlectron ˆ une distance donnŽe du noyau.

1927

Werner Heisenberg

(1901-1976) N. 1932

Principe dĠincertitude (ou dĠindŽtermination, ou encore inŽgalitŽs dĠHeisenberg) (v. Wiki. art. Principe dĠincertitude). FormulŽ dĠune manire ŽlŽmentaire : Il est impossible de conna”tre ˆ la fois la position et la quantitŽ de mouvement dĠun objet de manire prŽcise [33].

1927

Clinton Joseph Davisson

(1881-1958) N. 1937

Lester Albert Germer

(1896-1971)

Dans une expŽrience cŽlbre de diffraction des Žlectrons, ils vŽrifient la formule de de Broglie donnant la longueur dĠonde associŽe ˆ un corpuscule en mouvement. Cette expŽrience vŽrifie Žgalement la formule de Bragg.

1930

Ernest Orlando Lawrence

(1901-1958)

Inventeur du cyclotron. Les accŽlŽrateurs de particules permirent de dŽvelopper les Žnergies de plus en plus ŽlevŽes qui sont nŽcessaires pour dŽcouvrir de nouvelles particules ŽlŽmentaires et mettre ˆ jour la structure intime de la matire. Les machines de pointe actuelles sont des collisionneurs (Wiki.). Le Large Hadron Collider (LHC, ou Grand collisionneur de hadrons en franais) vient dĠtre mis en service (2008).

1930-31

Wolfgang Pauli

(1900-1958) N. 1945

ƒtudiant le dŽsŽquilibre ŽnergŽtique de la dŽsintŽgration §, Pauli attribue lĠŽnergie supplŽmentaire produite ˆ une nouvelle particule. En 1933, Enrico Fermi (1901 - 1954),  N.1938, lui donne le nom de neutrino, le neutron venant dĠtre identifiŽ (voir ¤ et note ci-dessous). La preuve expŽrimentale de lĠexistence du neutrino est apportŽe en 1956 dans les rŽactions nuclŽaires par Frederick Reines (1918 -1998), N.1995, et Clyde Cowan (1919 - 1974). LĠexplosion des supernovas provoque lĠŽmission de quantitŽ considŽrable de neutrinos [34].

1931

Paul Dirac

(1902-1984) N. 1933

Auteur dĠune thŽorie de mŽcanique quantique relativiste, et de lĠŽquation qui porte son nom ; prŽvoit lĠexistence de lĠantimatire et notamment du positron, antiparticule de lĠŽlectron que Carl David  Anderson (1905-1991) N. 1936 et Patrick Maynard Stuart Blackett (1897-1994) N. 1948 observent en 1932 [35]. Enrico Fermi  lui est associŽ dans la thŽorie statistique dite de Fermi-Dirac sur la distribution des fermions.

1932

James Chadwick

(1891-1974) N. 1935

Dans une chambre de Wilson, en bombardant des ŽlŽments avec des particules α, il dŽcouvre le neutron [36].

1935-1957

Hideki Yukawa

(1907-1981) N.1949

CŽcil Powell

(1903-1969)

Diverses expŽriences menŽes  ds le dŽbut du XXe sicle - Wilson, Anderson, Blackett, citŽs plus haut, et aussi Victor Hess (1883-1964) - rŽvŽlrent lĠexistence de particules ionisŽes dans lĠatmosphre. Les rayons cosmiques (1926), qui Žtaient en fait des particules, mirent sur la voie des mŽsons pour lesquels se distingurent Yukawa et Powell.

vers 1960

Murray Gell Mann

(1929-É) N.1969

A dŽcouvert que les particules composŽes comme le neutron et le proton sont constituŽes de briques fondamentales auxquelles il a donnŽ le nom de quarks (Biographie du prix Nobel -addendum 2007). Ë la mme Žpoque, lui-mme et le savant israŽlien Yuval NeĠeman (1925 -2006) travaillrent -indŽpendamment - ˆ la classification des particules ŽlŽmentaires en diagrammes (les supermultiplets) qui ont permis dĠanticiper la dŽcouverte de particules manquantes. Cette mŽthode est ˆ rapprocher de la classification pŽriodique de Mendele•ev  dont les cases vides furent trouvŽes par la suite (Hladik p.236).  

1964

Peter Ware Higgs

(1929-É)

A prŽdit le boson qui porte son nom dont le spin est nul (Hladik p.288) et quĠa  recherchŽ le dernier collisionneur de particule (LHC) mis en service. Le 4 juillet 2012, le CERN annonce, lors d'une confŽrence, avoir identifiŽ, avec un degrŽ de confiance de 99,99997 % (5 σ) un nouveau boson qui para”t compatible avec le boson de Higgs (WikipŽdia Žd. juin 2015).

1967

Roger Penrose

(1931-É)

A imaginŽ la thŽorie des twisters non achevŽe (Hladik p.292). Cette thŽorie,   comme les suivantes recherche une thŽorie physique unitaire.

1968

Gabriele Venziano

(1942-É)

ConsidŽrŽ comme initiateur de la thŽorie des cordes, thŽorie ˆ laquelle a succŽdŽ celle des supercordes Ç filaments È de lĠordre de 10-33 cm, non encore aboutie (Hladik p.292).

DŽveloppŽ depuis 1970

Le Modle Standard

Le Modle Standard dŽsigne la thŽorie des particules dŽcoulant des thŽories de la relativitŽ et de la physique quantique. Il utilise une classification des particules selon leur masse [37] et leur application dans les trois types dĠinteractions : ŽlectromagnŽtique (dite force de Lorentz), faible (radioactivitŽ), forte (cohŽsion du noyau atomique). La force gravitationnelle est exclue de la thŽorie qui nĠa pas encore ŽtŽ unifiŽe.

Les particules sont classŽes en deux grands groupes : 

- les fermions, particules de matire qui ont une masse. Leur spin vaut 1/2.

- les bosons, particules de champ, vecteurs des interactions. Leur spin est entier.

Les fermions sont classŽs suivant leur masse en trois catŽgories :

- les plus lŽgers, les leptons (Žlectron, neutrino, muon, tauon),

- les Ópoids moyensÓ, les mŽsons,

- les plus lourds, les baryons (ex. le proton et le neutron).

Les deux dernires sont des particules composŽes appelŽes hadrons. Le proton et le neutron sont appelŽs nuclŽons.

Les particules ŽlŽmentaires qui constituent les hadrons sont des quarks. Les quarks ne peuvent exister isolŽment. On les classe en trois gŽnŽrations de masse croissante. Seule la premire gŽnŽration est stable

Ë chaque particule de matire correspond une particule de mme masse mais de signe opposŽ :  les antiparticules.

Les bosons dont le spin vaut 1,  sont classŽs suivant les interactions sur lesquels ils agissent :

- le photon ) [38], de masse et de charge nulle, pour lĠŽlectromagnŽtique,

- les bosons intermŽdiaires (W+, W-, Z0), de masse non nulle, pour lĠinteraction faible (radioactivitŽ),

- les gluons, de masse nulle, pour lĠinteraction forte (cohŽsion du noyau),

Ces particules sont les principales. Le nombre des particules inventoriŽes est de plusieurs centaines.

1982

Alain Aspect

(1947-É)

RŽalise en 1980-82 une expŽrience fondamentale, vŽrifiŽe par la suite avec une grande prŽcision, montrant la rŽalitŽ dĠune propriŽtŽ subtile, lĠintrication quantique, par laquelle les mesures faites sur deux systmes (particules) de mme origine restent corrŽlŽes instantanŽment quel que soit leur Žloignement.

1988

Alain Connes

(1947-É)

Auteur dĠune gŽomŽtrie commutative appliquŽe ˆ lĠespace temps (Hladik, p.292).

depuis1990

Lee Smolin

(1955-É)

Avec Abbay Ashtekar et Carlo Rovelli, dŽveloppe une thŽorie concurrente de celle des cordes : la gravitŽ quantique en boucle dans une espace temps ˆ quatre dimensions quantifiŽ en grains dĠespace de lĠordre de 10-34 m (Hladik, p.293).


ANNEXES

I. SYSTéME INTERNATIONAL DĠUNITƒS (SI)

UNITƒS DE BASE

 

DĠaprs National Institute of Standards and Technology (NIST) agence du dŽpartement du commerce US. [39] [40]

 

NATURE

UNITƒ

DƒFINITION ET COMMENTAIRES

SYMBOLE

Masse

kilogramme

Le kilogramme est lĠunitŽ de masse ; il est Žgal ˆ la masse du prototype international dĠun kilogramme.

DŽfini dĠabord comme la masse dĠun dŽcimtre cube dĠeau ˆ 4 degrŽs, le kilogramme fut dŽfini en 1889 par le CGPM comme la masse du prototype de platine iridiŽ conservŽ depuis cette date par le BIPM. Sa dŽfinition confirmŽe par le CGPM en 1901 nĠa pas changŽ depuis.

Cette unitŽ est la seule ˆ tre encore dŽfinie par un Žtalon matŽriel fabriquŽ par lĠhomme. Des projets de nouvelles dŽfinitions sont en cours (v. WikipŽdia article Kilogramme).

kg

TempŽrature

kelvin

Le kelvin est lĠunitŽ de tempŽrature thermodynamique.   CĠest la 1/273,16 fraction de la tempŽrature thermodynamique du triple point de lĠeau.

On rapprochera cette dŽfinition de lĠancienne dŽfinition de lĠunitŽ de temps (fraction du jour solaire) et  de celle de la masse (volume dĠeau).

K

QuantitŽ de

substance

mole

1.Le mole est la quantitŽ de substance dĠun systme qui contient autant de particules ŽlŽmentaires quĠil y a dĠatomes dans 0,012 kilogramme de carbone 12 .

2.La particule ŽlŽmentaire doit tre spŽcifiŽe et peut tre des atomes, molŽcules, ions, Žlectrons autres particules ou groupes spŽcifiŽs de telles particules. (CGPM 1971)

mol

Longueur

mtre

Le mtre est la longueur parcourue par la lumire dans le vide dans un intervalle de temps de 1/299 792 458 de seconde.

La premire rŽfŽrence utilisŽe fut celle de la longueur du mŽridien terrestre dont on fit un prototype (1/10 000 000) qui devint le standard. Comme pour le kilogramme on refit en 1889 un prototype en platine iridiŽ qui fut aussi conservŽ au pavillon de Breteuil. En 1960 une nouvelle dŽfinition basŽe sur la longueur dĠonde de la radiation du krypton 86 fut donnŽe par le CGPM. Elle fut remplacŽe en 1983 par la dŽfinition en usage aujourdĠhui.

m

Temps

seconde

La seconde est la durŽe de 9 192 631 770 pŽriodes de radiation correspondant ˆ la transition entre les deux niveaux hyperfins de lĠŽtat fondamental dĠun atome de Cesium 133 ˆ la tempŽrature de 0Ħ.

FixŽe auparavant comme 1/86 400 fraction du jour solaire moyen ; la CGPM  (1967 puis 1997 pour la tempŽrature) a adoptŽ une solution basŽe sur une propriŽtŽ de physique quantique par laquelle une Žlectron du niveau dĠŽnergie E0 excitŽ par un rayonnement ŽlectromagnŽtique passe au niveau dĠŽnergie supŽrieur E1 (WikipŽdia).

s

Courant

Žlectrique

ampre

LĠampre est le courant continu qui produit sur deux conducteurs rectilignes, parallles de longueur infinie et de section transversale circulaire nŽgligeable, placŽs ˆ un mtre de distance dans le vide, une force Žgale ˆ 2x10-7 newton par mtre de longueur.

LĠampre fut introduit par le Congrs ƒlectrique International de Chicago en 1893. Sa dŽfinition actuelle a ŽtŽ adoptŽe par le CGPM en 1946.

A

IntensitŽ lumineuse

candela

Le candela est lĠintensitŽ de lumire dans une direction donnŽe dĠune source qui Žmet  une radiation monochromatique de frŽquence 540x1012 hertz et qui a une intensitŽ radiante dans cette direction de 1/683 watt par stŽradian (CGPM 1979).

cd

 

La Convention du mtre,  assemblŽe internationale hŽritire de la lŽgislation scientifique rŽvolutionnaire initiŽe par des savants nŽs sous lĠAncien RŽgime (Monge, Condorcet, Laplace, Lagrange, Borda - WikipŽdia , art. Monge - etc.), qui a donnŽ naissance au systme mŽtrique, a crŽe en 1875, ˆ Paris, Le Bureau international des poids et mesures (BIPM, Pavillon de Breteuil ˆ Svres, Hauts-de-Seine) placŽ sous la direction  et la surveillance exclusives du ComitŽ international des poids et mesures (CIPM), lui-mme placŽ sous lĠautoritŽ de la ConfŽrence gŽnŽrale des poids et mesures (CGPM),  et responsable aujourdĠhui du Systme international dĠunitŽs (SI),

Le prŽsident de la ConfŽrence gŽnŽrale est le prŽsident en exercice de lĠAcadŽmie des Sciences ˆ Paris.

Le BIPM a aussi pour mission de maintenir le Temps atomique international (TAI) et le Temps universel CoordonnŽ.

Seuls le kilogramme, le kelvin et le mole sont mesurŽs directement ˆ partir dĠun Žtalon (kilogramme) ou dĠune rŽfŽrence de mme nature (tempŽrature du point triple de lĠeau pour le Kelvin et nombre dĠatomes dans 12 grammes de carbone12 pour le mole).

Le mtre, unitŽ de longueur,  est dŽfini ˆ partir dĠune vitesse : celle de la lumire dans le vide qui est une constante relativiste dont on dŽduit un temps en seconde ce qui justifierait dĠutiliser une mme unitŽ pour mesurer le temps et les longueurs (v. WikipŽdia art. E= mC2) , la seconde, unitŽ de temps, par une pŽriode de transition (voir ci-dessus la dŽfinition) qui est une propriŽtŽ quantique,ampre par une force exprimŽe en newton par mtre, le candela par une intensitŽ radiante en watt par stŽradian : quoique unitŽs de base, sur les sept unitŽs du tableau ci-dessus, les quatre dernires utilisent dans leur dŽfinition une unitŽ dŽrivŽe.                                                                   


II. GRANDS PRINCIPES DE LA MƒCANIQUE ET DE LA PHYSIQUE CLASSIQUE

 

 

Principe de Copernic.

Ç Il n'y a pas de lieu privilŽgiŽ dans l'univers. È  Forme moderne :  Principes d'universalitŽ et d'isotropie ou principe cosmologique. L'univers est homogne [41].

Cette homogŽnŽitŽ nĠest pas absolue. Le Ç fonds diffus cosmologique È, image de lĠunivers jeune (env. 380 000 ans) dŽcouvert dans les annŽes 1960, montre une anisotropie qui est, en germe, ˆ lĠorigine des objets de lĠespace : galaxies, Žtoiles etc.

Principe dĠŽquivalence.

ExpŽrience de GalilŽe sur la chute des corps (v.1605). Ç  Des corps de masses diffŽrentes chutent avec la mme vitesse. È

Principe dĠinertie.

Ç Tout corps persŽvre dans lĠŽtat de repos ou de mouvement uniforme dans lequel il se trouve, ˆ moins que quelque force nĠagisse sur lui et ne le contraigne ˆ changer dĠŽtat È [42]. CĠest la premire loi de Newton. NommŽ aussi principe de la conservation de la quantitŽ de mouvement.

Principe de relativitŽ [43]

Sans le nommer, GalilŽe, dans lĠexpŽrience par la pensŽe des corps en mouvement sur un bateau [44], montre que le mouvement de ces corps est le mme pour un observateur embarquŽ et pour un observateur ˆ terre : Ç Vous ne verrez pas le moindre changement dans aucun des effets mentionnŽs et mme aucun d'eux ne vous permettra de dire si le bateau est en mouvement ou ˆ l'arrt. È Le mouvement est donc relatif au Ç systme È considŽrŽ (ici le bateau quĠil soit au repos ou en mouvement uniforme). Newton reprendra ce principe - toujours sans le nommer -, comme cinquime corollaire dŽcoulant de sa seconde loi (proportionnalitŽ de la force et de lĠaccŽlŽration) : Ç Les mouvemens des corps dans un espace quelconque sont les mmes entre eux, soit que cet espace soit en repos, soit quĠil se meuve uniformŽment sans mouvement circulaire È, et rappelle lĠexpŽrience du bateau de GalilŽe [45]. PoincarŽ dans Ç la science et lĠhypothse È reprendra ce principe et le nomme Ç  loi de relativitŽ È[46].

Il devient sous sa formulation moderne : Ç Les lois physiques de la mŽcanique sont identiques pour tous les rŽfŽrentiels inertiels. È (WikipŽdia). GalilŽe, le premier, avait donc suggŽrŽ ce principe, confirmŽ et gŽnŽralisŽ par lĠexpŽrience de Michelson sur la lumire, et ayant comme consŽquence quĠil nĠy a pas dĠexpŽrience terrestre permettant de dŽceler le mouvement de la terre.

Principe de lĠaction et de la rŽaction.

Ç LĠaction est toujours Žgale et opposŽe ˆ la rŽaction ; cĠest ˆ dire que les actions de deux corps lĠun sur lĠautre sont toujours Žgales et dans des directions contraires È [47]. CĠest la troisime loi de Newton.

Principe de moindre action.

Ce principe, formulŽ par Maupertuis et dont la conception est difficile conna”t des dŽveloppements mathŽmatiques compatibles avec les thŽories modernes : relativitŽ, quanta.

Premier principe de la thermodynamique.

CĠest le principe de conservation de lĠŽnergie

Deuxime principe de thermodynamique.

Ç Toute transformation d'un systme thermodynamique s'effectue avec augmentation de l'entropie globale incluant l'entropie du systme et du milieu extŽrieur. È (Wiki.)

 

 

RETOUR AU DƒBUT

BIBLIOGRAPHIE

 

Sources

Jean Hladik, Pour comprendre simplement les origines et lĠŽvolution de la physique quantique, Paris, 2008,

WikipŽdia, encyclopŽdie en ligne,

Bibnum, textes fondateurs de la science, http://www.bibnum.education.fr/.

 

Autres sources

http://www.cnrs.fr/sciencespourtous/abecedaire/index.htm

Liens Internet dans le texte ou les notes.

 



[1] Astronomia nova, http://www.e-rara.ch/doi/10.3931/e-rara-558

[2] DĠaprs Wiki. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Stevin et article Wiki. sur le principe d'Žquivalence) Simon Stevin (1548-1620), ingŽnieur et mathŽmaticien flamand aurait dŽmontrŽ ˆ la mme Žpoque que deux objets de poids diffŽrents tombent avec la mme vitesse, mais les dates annonant les dŽcouvertes respectives ne concordent pas d'un texte ˆ l'autre.

[3] Une documentation Internet sur ces lois et leurs dŽmonstrations est disponible sur le site http://www.perso.ch/bernard.gisin/physique/physique.html  (adresse pŽrimŽe). Cette loi se complŽtera . Cette rŽdaction concerne le systme solaire ; toutes les plantes concernŽes  tournent autour du mme corps : le soleil. CĠest le rapport MP2/a3 qui est constant, M Žtant la masse du corps central.

[4] Deuxime journŽe, 1632 , Traduit de lĠitalien par RenŽ FrŽreux, Seuil, Collection Points, Sources du savoir, 1992, p. 316-317.

[5] De la lumire, p.7. http://classiques.uqac.ca/classiques/Descartes/dioptrique/dioptrique.html

[6] WikipŽdia.

[7] http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k949217.image.r=grimaldi,+de+lumine.f2.langFR

[8] Philosophical Transactions of Royal SociŽty of London, vol. 7, nĦ85, 16 juil. 1672, p. 5017, 5018, vues 119, 120.et nĦ88, 18 nov. 1672, p. 5087, 5088, 5089 vue 191, 192, 193, num. Gallica.

[9] Journal des Savans, 1676, nĦ XX du lundi 7 dŽcembre, p. 233-236, BNF, numŽrisŽ mode image par Gallica.

[10] TraitŽ dĠoptique, Traduction Coste, 1722, Livre III, p. 551, vue 503, num. Google.

[11] Num. Gallica.

[12] DŽsignŽs respectivement sous les noms de molŽcule composŽe ou molŽcule intŽgrante et de molŽcule.

[13] http://www.bibnum.education.fr/physique/optique/premier-mŽmoire-sur-la-diffraction-de-la-lumire

[14] http://www.ampere.cnrs.fr/?lang=fr

[15] A Dynamical Theory of the Electromagnetic Field , Philosophical Transactions of the Royal Society of London, vol . 155, p. 459-512 (1865)

[16] On the Relative Motion of the earth and the Luminiferous Ether, The American Journal of Science, NĦ  203, Vol. XXXIV, nov. 1887.

[17] N. =  Prix Nobel.

[18] V. la rŽfŽrence aux travaux de Lorentz donnŽe par J.B. Pomey dans sa prŽface aux comptes-rendus des confŽrences donnŽes par PoincarŽ ˆ lĠƒcole professionnelle supŽrieure des Postes et TŽlŽgraphes peu de temps avant sa mort : Versuch einer Theorie der electrischen und optischen Erscheinungen in bewegten Kšrpern, Leyden, 1895 .

[19] http://www.bibnum.education.fr/physique/electricitŽ-electromagnŽtisme/la-dŽcouverte-des-rayons-x-par-ršntgen

[20] Dans une note de lĠarticle sur les transformations radioactives cosignŽ avec Soddy, Phil. Mag. and Journ. of Sc. , jan.-jun 1903, p.580, il note lĠexistence dĠun autre type de rayon. Il sĠagit des rayons γ dŽjˆ dŽcouverts par Villard (v. ci-dessous).

[21] Il faut souligner que pour Planck ce sont les Žchanges dĠŽnergie et non lĠŽnergie elle-mme qui est quantifiŽe (J. Hladik). Il reviendra ˆ Einstein, dans son article sur le rayonnement photoŽlectrique de mars 1905 dĠintroduire la notion de quanta pour le rayonnement lui-mme. Planck ne se rallie pas ˆ lĠhypothse dĠEinstein estimant quĠelle est contraire aux Žquations de Maxwell (Conseil Solvay en 1911). Ë son tour, PoincarŽ dans une communication ˆ lĠAc. des Sc. de dŽcembre 1911 a montrŽ quĠil nĠŽtait pas possible de concilier les Žquations de Maxwell avec la thŽorie des quanta de Planck. Dans les Dernires pensŽes ( recueil de textes posthumes ŽditŽs par Gustave Le Bon en 1913), il y consacre un chapitre entier pour conclure quĠil lui para”t impossible de trancher. Nous ne trouvons pas la justification de lĠobservation de Louis de Broglie dans sa thse de 1924 Žvoquant ce premier Conseil Solway : Ç PoincarŽ publia peu de temps avant sa mort une sŽrie dĠarticles sur les quanta montrant la nŽcessitŽ dĠaccepter les idŽes de Planck È. Dans un article paru dans :  Histoire des Sciences en Belgique, 1815-2000, G. Vanpaemel, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 2001, vol. 2, pp. 109-121, Marage, Žcrit quĠˆ lĠissue de ce Conseil, PoincarŽ a publiŽ un article disant que lĠhypothse des quanta est la seule qui conduise ˆ la loi de Planck. Cette affirmation nĠimplique pas adhŽsion.

[22] Jean Hladik, Pour comprendre simplement les origines et lĠŽvolution de la physique quantique, Paris, 2008

[23] †ber einen die Erzeugung und Verwandlung des Lichtes betreffenden heuristischen Gesichtspunkt, in http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/Einstein-in-AdP.htm

[24] http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/Einstein-in-AdP.htm

[25] Annalen der Physik, art. datŽ de sep. 1905, Ist die TrŠgheit eines Kšrpers von seinem Energie inhalt abhŠngig ?, http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/Einstein-in-AdP.htm

[26] Par dŽfaut les prix non prŽcisŽs sont attribuŽs en physique.

[27] http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDQQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.cond-mat.physik.uni-mainz.de%2F~oettel%2Fws10%2Fbohr_PhilMag_26_1_1913.pdf&ei=PgHGULefA8aRhQe4kYDgDA&usg=AFQjCNGUeGdux8kFac2oycK7OP-h_nb7WA (adresse pŽrimŽe)

[28] http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/Einstein-in-AdP.htm

[29] Hladik op. cit. p.92.

[30] Cette dŽfinition conduisit ˆ distinguer deux sortes de particules : les fermions (Žlectrons, neutrons, protons) ˆ spin semi-entier, qui obŽissent ˆ la statistique de Fermi-Dirac, dont les fonctions dĠonde (Schršdinger) sont antisymŽtriques,  et les bosons (photons, gluons) ˆ spin entier, obŽissant ˆ la statistique de Bose-Einstein et dont les fonctions dĠonde sont symŽtriques.

[31] http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00006807/fr/

[32] Hladik, op. cit. p.75 et sq.

[33] LĠinŽgalitŽ dĠHeisenberg peut se traduire par la formule simplifiŽe (Wiki. art. cit.) : σx p ³ ħ/2, σ x et σp Žtant les Žcarts types de la position et de lĠimpulsion (variation de la quantitŽ de mouvement) et ħ, la constante de Planck rŽduite ( ou constante de Dirac). ħ=h/2ı.

Sur le site du NIST (Agence du dŽpartement du commerce U.S) , cette constante est simplement dŽnommŽe Planck constant over 2 pi.

[34] AujourdĠhui la dŽsintŽgration du neutron (rŽversible) qui produit un proton et un Žlectron est associŽe ˆ un antineutrino Žlectronique sans que la distinction neutrino-antineutrino soit universellement admise.

[35] Photo cŽlbre du positron parue dans la revue Science du 2 8 1932 (Hladik).

[36] Ds 1920 lĠexistence de cette particule avait ŽtŽ pressentie par Rutherford qui avait dŽtectŽ en 1898 (voir ci-dessus) les rayonnements a et b Žmis par le radium (voir ci-dessus). Or cĠest le rayonnement β (rŽversible) qui fournit un neutron (instable lorsquĠil est libre). Walther Georg Bothe (1891 - 1957), N.1954, et H.Becker, en 1930, en Allemagne, ainsi que Irne et Joliot Curie, en 1931, en France, dŽtecteront une particule lourde, mais cĠest Chadwick qui mesura sa masse et sa charge (nulle) et qui est considŽrŽ comme son inventeur (Wiki. art. Neutron).

[37] Cette masse est mesurŽe en Žlectron-volt/c2 valant 1,783.10-36 kg (Wiki).

[38] Le photon est sa propre antiparticule.

[39] Traduction et commentaires libres

[40] http://physics.nist.gov/cuu/index.html                          

                                                    

[41] http://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_modeles-univers/bb-principe-cosmo.html (adresse pŽrimŽe)

[42] Newton  - Principes mathŽmatiques de la philosophie naturelle, trad. Mme du Chastelet, Žd. (fac-similŽ) Jacques Gabay, tŽlŽchargement BNF Gallica, p.17 (vue 67) : Ç Axiomes ou Loix du mouvement. Premire  Loi. È. Rappelons quĠAristote, qui avait observŽ ce mouvement continu, lĠattribuait ˆ la prŽsence dĠune force.

[43] Voir un dŽveloppement complet dans lĠarticle de WikipŽdia Ç Principe de relativitŽ È.

[44] Galileo Galilei, Dialogue sur les deux grands systmes du monde, Deuxime journŽe, 1632 , Traduit de lĠitalien par RenŽ FrŽreux, Seuil, Collection Points, Sources du savoir, 1992, p. 316-317. Voir le texte sur mon blog, lien RELATIVITƒ, ABRƒGƒ.

[45] Newton  dĦ,  p.26 (vue 76)

[46] La science et lĠhypothse, 1902, p.96.

[47] Newton  dĦ,  p.18 (vue 68)