HISTOIRE DES DE LA ROQUE
CÉVENOLS
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ROSE
LABESSIÈRE |
|
MAS D’ARBOUSSE
HISTOIRE DES DE LA
ROQUE - CÉVENOLS([1])
I
- CAUDEBRONDE
L’histoire
commence à Caudebronde([2]) dans
l’Aude, au Nord de Carcassonne, avec deux grandes familles : celle des Embry
qui comptent un capitoul au Pont
Vieux à Toulouse en 1765 et des gardes du Canal au XVIIIe siècle, et
celle des de La Roque dont une
branche devint de Laroque au XVIe siècle (§ III, p. 8) ; une autre au XVIIIe, celle issue de la Roque Peyrou (§
VIII, p. 17).
Rose de Laroque était née en février 1684 à Lespinassière,
petit village de la Montagne Noire
dans l’Aude, sur les contreforts du Pic de Nore, proche de l’Hérault, et y épousa en 1709 Joseph Rimbaud, marchand
des faubourgs.
Denis
(1711-1792), leur fils, baptisé à la naissance par la sage-femme ”à cause du danger de mort”, était
l’aîné du couple, seul survivant de cinq enfants [ facteur Rhésus ?]. Il
vécut à Lespinassière et vint, à Caudebronde le 12 novembre 1743, pour y épouser
Françoise Bouigue, fille de
Hugues, qui y était notaire royal
depuis plusieurs générations.
Résidents
à Lespinassière, Denis et Françoise eurent neuf enfants. L’aînée, Françoise
Rimbaud, née le 3 octobre 1744 vint épouser à Caudebronde le 27 septembre
1768 Claude Cassaing,
agriculteur et cerclier. La mère de Françoise Bouygues, grand-mère de l’épouse
était une Cassaing et le couple dut obtenir pour son mariage une ”dispense de
quatrième degré”, les époux étant cousins issus de germain.
Françoise
Rimbaud et Claude Cassaing s’installèrent à Caudebronde où se poursuivit leur descendance. C’est
pendant cette période que s’acheva dans d’autres résidences l’activité des
verreries forestières. Jeanne leur
fille, qui était couturière, épousa le 27 mai 1794 Jacques (Claude )
Bonhomme fils d’Alexis, meunier
au moulin des Forges.
Jacques
est l’arrière-grand-père de Rose Labessière (1850-1932),
arrière-grand-mère, de Nicole† et Catherine† Avenier et de Louis et Paul† Pujol.
De Rose à Rose
Rose de Laroque
1684-1754 épouse en 1709 de Joseph Rimbaud dont
|
Denis Rimbaud 1711-1792
époux en 1743 de Françoise Bouigue dont
|
Françoise Rimbaud
1744-1825 épouse en 1768 Claude
Cassaing dont
|
Jeanne Cassaing
1772-1852 épouse en 1794 Jacques Bonhomme dont
|
François Claude Bonhomme
1803-1869 époux en 1832 Agnès Agnès
Adeline Azam dont
|
Jeanne Joséphine Marie
(Claudine) Bonhomme 1833-1920 épouse en 1850 François Antoine Zéphirin (Paul)
Labessière dont
|
Rose Labessière
1850-1932
II
- LES VERRERIES
Revenons
au dix-septième siècle.
De Thomas à Rose
Thomas de La Roque,
Noble Seigneur de Couloubrines et du Villaret ca 1490-1547/ père de Denis, et de
Claude I - ces deux frères ayant épousé les deux sœurs Gaujous (voir
ci-dessous) - et grand père de Denis de Laroque † 1608, neveu du premier Denis.
|
Claude I de Laroque,
Noble “honnête damoiseau" †1587/ & Marie Gaujous
|
Denis de Laroque ,
Noble †1608/ fils de Claude I, époux
en 1581 de Françoise Benoit dont
|
Etienne de Laroque ,
Gentilhomme verrier 1581..1608-1668/, époux en 1634 de Astrugue de Vic, dont
|
Denis de Laroque, Sieur
de la Combe ca 1655-1717 père de Rose et petit fils de Denis † 1608 époux en
1683 de Catherine
Galibert, et frère de
Claude III ci-dessous
|
Rose de Laroque 1684-1754
À
la naissance de Rose de Laroque, son père, autre Denis de Laroque, maître et gentilhomme verrier, était venu depuis peu à Lespinassière
pour y épouser le 2 juin 1683
Catherine Galibert dont il eut huit enfants ; Rose était l’aînée. Ce Denis
était né vers 1655 au Mas
d’Arbousse, commune de Fondamente, au Sud de l’Aveyron, en limite de
l’Hérault. Les de Laroque y exploitèrent pendant
deux siècles une verrerie
artisanale : Jean François de Laroque (1737-1815), titré noble, fils de François
(ca.1708-1764), exploitait encore cette verrerie vers 1770-80. Son dernier
frère – il était l’aîné – Victor Lazare de Laroque (1755-1811)
avait épousé en 1783 une cousine au septième degré que nous retrouverons plus
loin : Catherine Victoire de la Roque. Victor décéda à l’Hospice des malades de Montpellier,
ce qui invite à suggérer alors la déconfiture de cette famille locale. Un fils
de Jean François, autre Jean François, cultivateur, y décéda au mas d’Arbousse
le 8 février 1842 achevant la descendance par les mâles de cette lignée. Le bâtiment d’habitation existe toujours. Il est occupé par un
exploitant agricole qui y élève des chèvres([3]).
de Claude I à Jean François
†1842
Claude I de Laroque, Noble "honnête
damoiseau" †1587/ & Marie Gaujous
|
Denis de Laroque, Noble †1608/ fils de
Claude I
|
Etienne de Laroque, Gentilhomme verrier
1581..1608-1668/ dont
|
Claude III de Laroque, Gentilhomme verrier
1634/-/1688, époux de Catin de Filiquier, frère de Denis ci-dessus, dont
|
Claude IV de Laroque, Gentilhomme verrier ca 1670-1712 dont
|
François de Laroque, Gentilhomme verrier ca 1708-1764, époux
de Jeanne Blazy dont
|
Jean François de Laroque 1737-1815, époux
de Françoise Farret dont son jeune frère
Victor-Lazare de Laroque
1755-1811 époux en 1783 de Catherine Victoire de la Roque sœur d’un arrière
grand-père du généalogiste
Jean François de Laroque †1842 fils de Jean
François
L’arrière-grand-père
de Denis - le père de Rose de Laroque- autre Denis et Claude I, son frère,
avaient épousé dans l’Aveyron, vers 1550,
deux sœurs, filles d’un noble régional, Louis Gaujous, et sont venus, à la suite de ces mariages, y exercer le métier de verrier.
Les
documents consultés montrent que ces de Laroque étaient nobles d’origine et non
pas, comme on a pu le penser, simplement anoblis par l’exercice du métier de
verriers : ils jouissaient de la dérogation octroyée aux ”véritables nobles”
pour l’exercer sans ”déroger”. Par
son jugement du 3 janvier 1699, maintenant ”en qualité de Noble, Claude, Denis et Jean de Laroque”, Le
Pelletier de la Houssaye, intendant de Montauban, ne fait aucune allusion à
leur état de verriers mais seulement à leur inscription au ”Catalogue des
véritables nobles de la Province”([4]).
Un
an et demi auparavant, restés dans l’Hérault, à Ferrières, ayant déposé une
requête pour défendre leur noblesse, Jean fils d’Isaac, et Jean-Isaac et
Pierre, tous deux cousins germains de Jean, ont été jugés à leur tour par
l’intendant de Montpellier de Lamoignon, le 4 juillet 1697. Celui-ci déclare ”il
demeure suffisamment établi qu’ils sont
nobles et de race, et qu’ils n’ont par conséquent pas usurpé cette
qualité qui vient de leurs prédécesseurs et qu’ils ont eux-mêmes conservée en professant l’art et la science de la
verrerie, à cause de quoi ils ont été mal [à tort] assignés [par l’arrêt
d’assignation de Charles de Beauval précité dans le jugement]”. Jean Isaac
et Pierre sont des cousins issus d’issus
de germain de Denis et Jean cités dans le jugement du 3 janvier 1699.
III –
COULOUBRINES
Les
aïeux de Claude I et de Denis, fils de Thomas, ci-après, habitaient donc dans l’Hérault
en limite du Gard, à Couloubrines([5]), hameau de Ferrières-les-Verreries,
proche de la commune de Laroque - anciennement la Roque-Aynier – qui avait donné son nom à la
famille qui s’orthographiait alors de La
Roque. Ferrières-les-Verreries – autrefois Saint-Jean-Baptiste
de Ferrières –était le centre d’une importante région verrière([6]). L’arrière-grand-père
de Claude et de Denis, Firmin,
y avait créé vers 1426, au moment de
son mariage, la verrerie de Couloubrines, nom d’un hameau proche de Saint Cézaire de Gauzignan, au Sud
d’Alès, dans le Gard, dont son épouse portait le nom. Les historiens
d’aujourd’hui ont donné ce nom à la branche des de La Roque descendant de
Firmin([7]).
Thomas, petit-fils de Firmin, épousa vers 1515 Louise de Sauzet, fille de Bérenguier de Sauzet et d’Olivette de
Ginestous qui étaient cousins au cinquième degré et descendaient tous deux de Charlemagne, et des comtes de Genève (v.
arbre de Louis Pujol fiche Bérenguier de Sauzet). Ils étaient membre de
l’aristocratie locale, descendants notamment des Mostuéjouls et des de
Ginestous, dont les châteaux existent toujours. Comme nous le verrons
Thomas descend aussi des Mostuéjouls. À l’époque de son mariage, Thomas acheta
aux abords de Ferrières une maison dite le Mas de Calazau auquel il
donna le nom de Couloubrines que son grand-père Firmin avait donné à la
verrerie. Angély Périères,
instituteur, auteur de l’Histoire de la commune de Ferrières parue en 1896 rapporte une
reconnaissance de 1657, délivrée devant Me Jacques Declaris, notaire à Sauve,
qui identifie cette propriété comme ”maison de trois étages, consistant en
maison d’habitation, jasse [cour([8])], poussieu
[ porcherie], gallinier [poulailler], clestre [peut-être claie – séchoir],
palliés [grenier à paillle], aire joignant lesdits palliés, deux parans
[enclos], olivettes [oliveraie], jardin, terres etc. ” Thomas se montra particulièrement
actif et voyageur. En 1540 on le trouve à Saint André de Majencoules dans
le Gard [où Marc Millias https://gw.geneanet.org/mmillas le
donne né] comme témoin de sa nièce Marguerite du Mayet de Mazelet, fille de sa
sœur Jeanne, lors de son mariage avec Jacques de Sauzet. En 1547 il est aussi
témoin au contrat de mariage de son fils Denis, passé devant Me Estienne Martin
à Ceilles dans l’Hérault, en limite de l’Aveyron
près du Mas d’Arbousse.
Denis et Claude I et leurs descendants venus
habiter l’Aveyron (Le Mas d’Arbousse, St André de Theys, Le Clapier, St
Félix de Sorgues), le Tarn (Albine),
et l’Aude (Lespinassière) et se
nommant la plupart du temps de Laroque, sont décrits dans l’ouvrage de
Dominique Guibert Verriers et Verreries forestières du Rouergue – 2017 p.371 -379 et exerçaient
le profession de verriers. Le fils de Thomas, Louis, frère de Denis et de Claude, continua la branche de
Couloubrines.
IV- LA BRANCHE DE
COULOUBRINES (SUITE I)
RAMEAU DE JEAN LOUIS DE
LA ROQUE GÉNÉALOGISTE
(1830-1903)
de Louis de la Roque époux en 1749 de Catherine Teulon à Jean Louis de la Roque généalogiste 1830-1903
Louis de La Roque,
Gentilhomme verrier fils de Jean de la Roque époux en 1712 de Marie Anne de Girard (2e
lit) 1713-1782, époux en 1749 de Catherine Teulon, dont
|
Louis de La Roque époux
en 1780 à Saint Drézery de
Élisabeth Espanet dont
|
Jean Louis de La Roque
1783-ap.1845 époux en 1799 de Marguerite Ferrier 1776-1883 dont
|
François de La Roque
1804- époux en 1829 de Fulcrande Galibert 1810- dont
|
Jean Louis de La Roque 1830-1903, généalogiste
Jean
Louis de la Roque est l’auteur de l’Armorial souvent cité dans ce mémoire.
Louis
de la Roque, cité précédement, avait épousé en 1547 Jeanne d’Icher.
Son
arrière-petit-fils Jean (ca.1675-1712), fils d’Isaac, épousa Marie Anne
(Marianne) de Girard en 1701. Nous admettons l’hypothèse d’un second mariage de
cette Marie Anne en 1712 avec un autre Jean de la Roque, fils de Guillaume de
la Roque, seigneur de Couloubrines, de Bussac, et de Liouc( [9] )
et d’Isabeau Delhom de Bussas, (une Jeanne Delhom de Bussas étant la grand-mère de son mari Guillaume).
De
ce second mariage naît Louis de la Roque (1713-1782 ), époux en 1749 de
Catherine Teulon dont un autre Louis de la Roque époux en 1780 à Saint Drézery
(34) de Élisabeth Espanet dont Jean Louis de la Roque officier au régiment de
chasseurs d’Angoulême en 1815 (1783-ap.1845). Le frère de ce Jean Louis, François est maire de la commune de Saint
Drézéry.
Ce
même Jean Louis épouse en 1799 Marguerite Ferrier dont François époux de
Fulcrande Galibert sont les parents de Jean Louis de la Roque (1830-1903),
avocat à la cour impériale de Paris, généalogiste déjà cité.
V- LA BRANCHE DE COULOUBRINES (SUITE II)
De Thomas à Isaac
de La Roque
Thomas de La Roque, , Noble
Seigneur de Couloubrines et du Villaret ca 1490-1547/
Epoux ca 1515 de Louise
de Sauzet dont
|
Louis de La Roque,
Noble † entre 1587et 1613 époux en 1547 de Jeanne d’Icher dont entre autres
Pierre, Antoine et Jean :
Pierre, marié en 1602 à Jeanne de Folhaquier dont
Antoine †1679 marié en 1663 à Jeanne de
Teissedre,
ruiné
et secouru par son frère Louis (voir § VII ci-dessous)
Louis
seigneur de Liouc, riche propriétaire, marié à Jeanne Delhom et
Antoine époux de Anne de
Roquefeuil sans descendance et
Jean de La Roque, Écuyer †1628, capitaine
dans l'armée du duc de Rohan,
époux
en 1601 de Françoise de Valrscure condamné
à la pendaison durant les guerres de religion dont
|
Isaac de La Roque , Sieur de Couloubrines
ca 1615-1687 époux de Pierre(tte) de Teissèdre
D’importantes
ruines montrent aujourd’hui l’intérêt de ce site verrier où se succédèrent,
malgré quelques interruptions de nombreuses générations des de la Roque.
Louis
épousa le 29 janvier 1547([10]) Jeanne d’Icher, fille
de Sicard seigneur de la Bastide des Fonts (Aveyron - près du Clapier) et de
Soubès (Hérault - près de Lodève) et de Madeleine de Lavergne de Tressan (
Tressan, Hérault – près de Clermont l’Hérault – nombreux Lavergne
dans l’Aveyron) dont il eut entre autres trois enfants : Pierre, Antoine
et Jean, écuyer, capitaine dans l’armée d’Henri duc de Rohan chef huguenot([11]). Pierre, sieur de
Couloubrines, marié en 1602 avec Jeanne de Folhaquier à Ganges (Hérault) est
décédé à Liouc (Gard) près de Quissac entre Laroque et Nîmes, en 1648. Nous ne
savons pas s’il était verrier, mais son frère Antoine, héritier de sa mère Jeanne
d’Icher, titré de Couloubrines et de Villaret, époux de Anne de Roquefeuil de
Londres, membre de cette famille de grands propriétaires fonciers de la région,
est désigné comme verrier par Isabelle Commandré([12]). Antoine et Anne
n’eurent pas d’enfants. Pierre et Jeanne eurent deux fils : Louis, seigneur de Liouc, marié en 1635 à Jeanne Delhom, décédé à Durfort
(Gard) , et Antoine († 1679) qui se ruina et demanda l’aide de son frère
(v. §VII). Jean, le militaire, eut quatre enfants de Françoise de Valescure
épousée en 1601 dont deux garçons François et Isaac mariés en 1643 et 1663.
Depuis
le début du XVIe siècle Thomas et sa famille habitaient la maison
Calazau (voir-dessus ) et exerçaient le métier de verriers à la verrerie
installée par Firmin moins d’un siècle auparavant. À la reconnaissance
notariale de 1657 François et Isaac habitaient à proximité. Isaac, sieur de
Couloubrines, déjà cité, marié à Pierrette Teisseidre, abjura, avec son fils
Jean âgé alors de 10 ans, la religion protestante le 10 octobre 1685 (Angély
Périères).
Rappelons que son père Jean avait servi le
huguenot Henri de Rohan.
VI - LES PREMIERS VERRIERS ANCÊTRES DES DE LA ROQUE AU MAS DE BAUMES
Le
mas de Baumes avait déjà été le
siège de verreries depuis plusieurs siècles. Isabelle Commandré y signale en 1355 la présence de quatre verriers parmi lesquels Guilhem Adhémar.
La
famille d’Adhémar (ou Azémar) est une famille de verriers active dans la région([13]). Isabelle Commandré
fait état de deux références, qu’elle
juge sans lien, l’une de Saint Quirin([14]) sur l’existence en 1539
d’un noble Bastien de la Roque verrier
de Pompignan, l’autre des AD de l’Hérault (1 Mi 360 R 45) en 1570 sur un
achat de Mathieu de la Roque d’une maison et d’un jardin au mas de Baumes. Or
d’après l’Armorial de la Noblesse de
Languedoc, de Louis de La Roque, tome I N° 328 p. 300 et N°331 p. 303 rectifié
au tome II N° 328 p. 436, un Sébastien I, que l’on peut assimiler à Bastien I (contrat
de mariage du 5 décembre 1553 avec Lucie Delpy) est le frère de Mathieu, (contrat
de mariage du 27 mai 1543) tous deux
fils de Raimond et Almicie Olivière de Barjac (deuxième épouse)([15]) ([16]). Cette filiation semble
bien être cohérente avec les notes de Commandré.
François
et Bastien II (alias Sébastien II) vont s’installer en 1581 au Mas d’Agrès sur
la commune de la Boissière (Hérault), proche des villages de Londres où
résident les riches propriétaires d’Hautefeuil . Ils y créent la verrerie
d’Arboussas à Argelliers (Hérault)([17]). C’est là que naîtra
Jacques de la Roque, père de Pierre
lequel après deux mariages sans descendance épousa Suzanne Du Pont de Munas, auteurs de la
branche contemporaine dite du Vivarais.
Héritiers
de leur père, Mathieu, Bastien II (alias Sébastien II), neveu de Bastien I et
François, vendront le 30 septembre 1582 à François de Roquefeuil les biens
qu’ils possédaient au mas de Baumes (cité par Pézières in Commandré, note 22)
et mirent fin à leur activité verrière sur ce site.
VII- RETOUR DE LA
BRANCHE DE COULOUBRINES AU BAUMES
De Louis de
la Roque époux en 1547 de Jeanne d’Icher à Charles Joseph Albert Leroy de Lisa 1808-1865
Louis de La Roque,
Noble † entre 1587 et 1613 époux en 1547 de Jeanne d'Icher dont
|
Jean de La Roque,
Écuyer †1628 époux en 1601 de Françoise de Valescure dont
|
Isaac de La Roque, Sieur
de Couloubrines ca 1615-1687 époux de Pierre(tte) de Teissedre ca 1635 dont
|
Jean de la Roque ca 1675-1712,
époux de Marie Anne de Girard (1er lit) dont
François de la
Roque 1702-
|
Jérome de La Roque
|
Jacques Jérôme de La
Roque 1755-décédé en 1818 à Riga en Lettonie, époux de Marie Josephe Françoisse
Le Blanc de Saint Clément dont
|
Marie Louise
Guilhelmine de La Roque 1782-1865, épouse de François Louis Leroy de Lisa
1764-1847 dont
|
Charles Joseph Albert Leroy de Lisa, Chevalier de la
Légion d'Honneur 1808-1876
Après
une longue interruption de l’activité verrière, le vicomte de Roquefeuil donne
en location en 1657 à Antoine de La
Roque - probablement l’époux de Jeanne[18] de Teissèdre - fils de
Pierre, et petit fils de Louis et Jeanne Icher cités ci-dessus - § V , maître
verrier de Couloubrines, le domaine de Baumes pour y faire veyrière. En
1664 un acte, mentionne qu’il y avait au moins sept gentilshommes travaillant à
la verrerie de Baumes. En 1676 Antoine s’associe avec un Jean de Laroque pour
une durée de six années. À la mort d’Antoine (inventaire du 7 novembre 1679) c’est
Jean qui continue à diriger la verrerie de Baumes avec celle du Villaret avec
ses deux frères([19]), mais en 1700 ils n’y
habitent plus. Le relais sera pris par la famille de Girard jusque vers 1738.
En
1740 Louis et Pierre([20]), héritiers de
Couloubrines, y travaillent comme simples employés. En 1741, Louis entre dans
une association de cinq gentilshommes.
Suite
aux enquêtes effectuées en 1744 par l’administration des Eaux et Forêts, et
malgré une vive résistance, les verreries de Baumes et de Ricome doivent fermer
pour le Mas de Prats (commune de Saint André de Buèges – Hérault).
Cependant, moins de vingt ans après, des autorisations sont délivrées
permettant en 1762 à Jérôme([21]) de La Roque et ses
trois fils de reprendre l’activité aux Baumes([22]). Après la mort du
seigneur de Roquefeuil en 1767 et le rachat par Jérôme du Mas de Baumes, la
production de verres semble se poursuivre pendant une dizaine d’années : ”en 1790 (…) les feux de la verrerie qui est la
dernière du Causse de l’Hortus, s’éteignent définitivement ”([23]).
François,
né en 1702, le père de Jérôme, est désigné par Angely comme le fondateur de
Baumes. Or, comme l’a montré Isabelle Commandré, l’activité verrière au Baumes
remonte à plusieurs siècles. C’est par ailleurs un fils de Jérôme, Jacques-
Jérôme, et non lui-même comme l’indique Angély Périères, qui s’est marié avec
mademoiselle (Marie Josèphe Françoise) Le Blanc de Saint-Clément. N’ayant eu
qu’une fille, Marie Louise Guilhelmine, la
branche de Couloubrines - comme les
fours - s’éteignit…
Jacques Jérôme, après avoir secondé son père avant la fermeture, exerça d’autres
activités et se trouva, sous l’empire, à Riga en Lettonie où il mourut en 1818.
Le fils de Marie Louise, Charles Joseph Albert Leroy de Lisa, chevalier de la
Légion d’Honneur, inspecteur de la Banque de France, mourut à Paris où il
résidait en 1876. D’après Angély
Périères, il avait vendu le domaine des Baumes à M. Mourgues, banquier à
Montpellier, vers 1860.
VIII - DESCENDANCE
CONTEMPORAINE DE MATHIEU DE LA ROQUE
de Mathieu
à Maurice Marius Augustin
Mathieu de La Roque,
Noble †/1582 époux en 1543 de Françoise Barrandon dont
|
François de La Roque,
Noble époux en 1581 de Antoinette de Bertin dont
|
Raimond de La Roque, Noble
gentilhomme verrier 1582-1649 époux de Catherine de Clémens †1649 dont
|
Sébastien de La Roque, Seigneur des Faïsses 1629-1715 époux de
1667 Jeanne Caizergues †1717/ dont
|
Sébastien de La Roque, Sieur du Peyrou 1693-1753 époux
en 1719 de Antoinette de Chaulet 1689-1757 dont
|
François de La Roque
Peyrou, Gentilhomme verrier (arbre
de Michel Chevallier) 1721-1762 époux de Jeanne Marie Guy †/1788 dont
|
Joachim Joseph Jean
Marie de La Roque Peyrou 1759- époux en 1788 de Marie Christine de la Roque 1757-1831
sa cousine issue de germain dont
|
Jean Michel Joseph de Laroque
1787-1838, époux en 1810 de Justine Adélaïde de Girard 1782-1845 dont
|
André Marie Isidore de
Laroque 1819- , époux en 1845 de Eulalie Appolonie Élisabeth Fabre 1819-dont
|
Théophile Augustin Hector
de Laroque 1852- , époux de Marie Élisabeth Arrazat 1854- dont
|
Fernand Maurice Albin
de Laroque 1878- , époux en 1909 de Marie Joséphine Lisa Sauvagnac 1877- dont
|
Maurice Marius Augustin de Laroque (1912-1992),
enseignant, époux de Jane Simon 1910 2010
Comme
indiqué au § VI deux fils de Mathieu - seul de ce prénom dans la famille
– François et Sébastien II sont venus s’installer verriers en 1581 sur la
commune de La Boissière au Sud du Mas de Londres.
François,
marié en 1581 à Antoinette de Bertin, eut deux fils tous deux gentilhommes verriers : Raimond
né en 1582 à La Boissière, marié en 1620 à Catherine de Clémens, et le second,
Sébastien, probablement filleul du précédent Sébastien, marié à Magdeleine
d’Agret et décédé en 1646 au Mas d’Agrès.
Raimond
de la Roque, ci-dessus, gentilhomme verrier, décédé en 1649 (d’après Guibert 2)
ou 1636 (d’après François de Laroque), eut deux enfants dont un seul garçon un
autre Sébastien, seigneur des Faïsses, né en 1629 à La Boissière et y est décédé
en 1715. Il se marie en 1667 avec Jeanne Cayzergues.
De
cette alliance naquirent deux enfants :
-
Joseph de la Roque, sieur du Mazel,
décédé après 1756 à Saint Saturnin de
Lucian (Hérault) marié en 1717 avec Anne de Bedos, et
-
Sébastien de la Roque, sieur du Peyrou,
né en 1693 à Saint Saturnin de Lucian, décédé dans
cette commune en 1753 ; il s’était marié en 1719 avec Antoinette de Chaulet.
Joseph
de la Roque et Anne de Bedos eurent deux enfants :
Marie
de la Roque, dame du Mazel, †1800 mariée
en 1750 à Pierre de Castelviel (1726-1814) et
- Joseph de la
Roque 1725-av.1760 marié en 1756 à Marianne Montrouzier. Ce couple eut une
fille Marie Christine de La Roque (1757-1831) née et décédée à Saint Saturnin
de Lucian.
Marie Christine épousa Joachim Joseph Jean Marie de la Roque
Peyrou (1759 -)([24]) né à Arboras (Hérault),
son cousin issu de germain, petit-fils de Sébatien de la Roque et Antoinette
Chaulet ci-dessus, ce qui exigea une dispense.
Marie
Christine et Joachim Joseph Jean Marie, eurent un fils Jean Michel Joseph[25] de Laroque (1787-1838), dernier verrier, né à Saint Saturnin de Lucian (Hérault), marié en
1810 à Adélaïde Justine de Girard (1782-1845). Ils eurent trois enfants dont
André Marie Isidore de Laroque (1819-) né à Saint Saturnin de Lucian.
André
Marie Isidore propriétaire, épousa en 1845 Eulalie Appolonie Élisabeth Fabre
dont Théophile de Laroque(1852-), confiseur, né à Saint Saturnin de Lucian,
marié à Marie Élisabeth Arrazat(1854) dont Fernand Maurice Albin (1878-) et
Jeanne (1880-)
Fernand
de Laroque époux de Marie Joséphine Lisa Sauvagnac (1877) naquit à Lodève et
eut deux enfants : Maurice Marius Augustin de Laroque, enseignant, né en
1912 et décédé à la Rochelle en
1992 qui ouvrit le vingtième siècle et Marie Jeanne née en 1915.
IX - LES BRANCHES DE
LA FAMILLE DE LA ROQUE
Nous
empruntons au site France-Cévennes la description des trois branches de la
famille de La Roque([26].)
À
partir du XVe siècle, la
famille de La Roque se divisa en trois branches qui essaimèrent en Languedoc,
en Auvergne et en Vivarais :
- Branche de Couloubrines,
(branche dont l'origine est connue depuis le XV e siècle et s'est
éteinte au XIX e siècle)([27]).
- Branche du Mazel et
plus tard celle de Montel (éteinte
depuis le XIX e siècle).
-Branche
du Vivarais (branche fondée par Pierre de La Roque, au XVII
e siècle qui subsiste actuellement.
La
branche du Vivarais, a trois baronnies :
-
La Baronnie d'Aubagnac en Auvergne, depuis
1675 (date du premier mariage de Pierre de La Roque avec N. du Cherry, dame
d'Aubagnac, de laquelle il hérita de la terre-baronnie d'Aubagnac).
- La Baronnie de Mortesaigne en Velay, depuis 1684 (date du
troisième mariage de Pierre de La Roque avec Suzanne du Pont de Munas, baronne
de Mortesaigne
-
- La Baronnie d'Ozon en
Vivarais, depuis 1756 (date à laquelle Alexandre Balthazar de La Roque acheta
la baronnie d'Ozon, formée du domaine des Près et du domaine des Bardons).
X- LA BRANCHE DU MAZEL
De Raimond,
Seigneur du Mazel à Simon-Casimir-Léon-Jules
Raimond de La Roque,
Noble époux en 1498 de Almicie
Olivière de Barjac dont
|
Sébastien I de La
Roque, Noble Seigneur du Mazel, époux vers 1526 de Gaillarde Vernède †/1561 dont
|
Sébastien II de La
Roque, Seigneur du Mazel, époux en 1547 de Lucie alias Dupin Delpy dont
|
Jacques de La Roque,
époux en 1588 de Nadale Bonniol
|
Jean de La Roque époux
en 1623 de Catherine Capion dont
|
Jacques de La Roque,
Seigneur de la Marèle (34) †/1714 époux en 1673 de Jeanne de Combes
|
Pierre de La
Roque, Seigneur de Vacquières (34)
et Toupiargues.(30) époux en 1707 de Matguerite Molles du Merlet dont
|
Jacques de La Roque, Seigneur de Vacquières (34) et
Toupiargues (30) époux en 1739 de Anne Marguerite de Lort-Sérignan dont
|
Pierre-Jacques-Fulcrand
de La Roque de Montels, Chevalier
de Saint Louis enseigne au régiment de Brisac en 1755, époux de Marie Thérèse
Delphine Eugénie de Villardi de Quinson de Montlaur dont
|
Louis-Pierre-Casimir de
La Roque époux en 1802 de Magdeleine de Portal de Saint Bauzile dont
|
Simon-Casimir-Léon-Jules de La Roque
Raimond
de la Roque est le premier des ancêtres à être titré Seigneur du Mazel
par l’Armorial (tome I N° 331 p.
303). Raimond épousa en secondes
noces Almicie de Barjac le 23 février 1498.
La
généalogie de Raimond puisée dans l’Armorial retient deux fils de ce couple : Mathieu cité plus haut au mas de Baumes, et l’aîné Sébastien I ou Bastien I qui épouse
vers 1526 Gaillarde Vernède, fille de Guillaume habitant de Corconne (Gard),
porte le titre de seigneur du Mazel. Leur fils, autre Sébastien, épouse Lucie
Delpy, alias Dupin en 1553 dont trois enfants : David ( hypothèse), marié
en 1602 à Étiennette Bonniol, Pierre et Jacques. Jacques épouse en 1588 Nadale Bonniol. Ils ont
aussi cinq enfants dont trois fils : Pierre, Paul et Jean.
Pierre
épouse Dauphine Thibaud en 1609 et en a un fils Jérôme qui réside au mas de
Bonniol, paroisse de la Boissière (Hérault), situé à l’Est de Clermont
l’Hérault, au diocèse de Montpellier). On
remarque qu’un bois dénommé l’Arboussas est situé entre la Boissière et le mas
de Bonniol et porte le nom de la verrerie créée à la fin du XVIe
siècle par François et Bastien fils de Mathieu et grands oncles de Pierre.
Jérôme épouse en 1652 Françoise de Bertin et bénéficie le 4 janvier 1671 d’un jugement souverain de maintien en
noblesse. Le troisième fils de Jacques et de Nadale Bonniol, Jean, qui pourrait avoir travaillé au
Baumes, épouse Catherine Capion en 1623 et en a trois fils Jacques, Pierre,
lequel se maria en 1666 à Isabeau Gagneur, autre Pierre et François. Jacques et
les deux Pierre bénéficient du même jugement souverain que leur cousin Jérôme.
Jacques,
titré seigneur de la Marelle, épousa en 1673 Jeanne de Combes dont il eut
Pierre, Fulcrand, Jacques, Jérôme et Jean. Pierre, titré seigneur de Vacquières
et Toupiargues épouse Marguerite Molles du Merlet dont il eut Jacques –
le petit-fils – et Marthe, épouse de
Marc Antoine de Béringuier lieutenant-colonel au régiment royal Comtois,
chevalier de Saint-Louis, lieutenant du roi à Marsal . Fulcrand est sans
descendance. Jacques – le fils – est marié en 1714 à Marguerite
Bruguière et leur fille Marguerite, s’est alliée en 1750 à Thomas de Baderon de
Maussac.
Jacques - le petit-fils – est aussi
seigneur de Vacquières, Toupiargues. Il est héritier de la seigneurie de Montels par donation de
Marthe de Cambis, veuve de N. Molles du Merlet le 7 juin 1718. Il épouse
en 1739 Anne Marguerite de Lort-Sérignan, fille de Jacques Joseph, marquis de
Lort-Sérignan et de Anne de Pelet de Moissac. Il eut de son mariage cinq
enfants :Pierre-Jacques-Fulcrand de la Roque de Montels, Pierre, capitaine
au régiment de Vivarais, un autre Fulcrand, Jean-Joseph et Anne.
Pierre-Jacques-Fulcrand
de la Roque de Montels, enseigne au régiment de Brisac en 1755, fit la guerre
de Sept ans([28]), fut
blessé à Rosbach, capitaine au
régiment du Vivarais (comme son frère) en 1762, lieutenant-colonel au
régiment d’Aunis en 1788, chevalier de Saint-Louis, gouverneur de Sainte Lucie,
commandant de la Martinique, se distingua dans la défense de Tabago contre le
général anglais Ceüler ; de retour en France, il fut emprisonné aux Carmes comme ci-devant, par ordre du
comité de salut public, et dut sa liberté
à Joséphine de la Pagerie après le 9 thermidor. Il avait épousé en 1772
Marie Thérèse Delphine Eugénie de Villardi de Quinton de Montlaur et en eut
deux fils : Joseph et Louis Pierre Casimir.
Louis
Pierre Casimir épousa en 1802 Magdeleine de Portal de Saint Bauzile dont il eut
un fils Simon Casimir Léon Jules de la Roque lequel épousa en première noce
Marie Alexandrine Adèle de Roquefeuil, et en seconde noce en 1851 Anne Marie
Éléonore Blanchard de la Féline dont il eut deux filles Marie Gabrielle Simone
et Marie Lazare Casimir Bauzile Gaston.
Ainsi
s’éteignit en l’absence de descendants mâles, cette branche polytitrée qui
s’était distinguée au plan militaire.
XI - LA BRANCHE DU VIVARAIS
De Sébastien à Édouard de la Roque Baron de la Roque
Sébastien I ou Bastien I de La Roque, Noble
verrier Seigneur du Mazel †/1561, époux en 1526 de Gaillarde Vernède dont
|
Thomas de la Roque v. 1526-, époux f. 1650 de
Marguerite de Saint Julien
puis trois
générations (voir § X précédent)
Pierre de La Roque, écuyer époux en 1684 (troisième
mariage) de Suzanne du Pont de Munas dont
|
Balthazar de La Roque, Seigneur d'Aubagnac en Auvergne,
Officier de dragon, époux en 1724 de Jeanne de Mailhet de Laborie dont
|
Alexandre Balthazar de La Roque, Seigneur de Munas ,
Oriol, la Tour du Chier, Éclassan, Marsan. Officier de dragons, époux en 1756 Marie
Marguerite Françoise de Mayol de Luppé dont le second fils|
|
Jacques Joseph de la Roque, Baron de la Roque 1759-1842,
chevau léger de la garde ordinaire du roi en 1774, capitaine
d’infanterie, sous-préfet de l’arrondissement de Tournon époux en 1796 de Anne
Pauline de Taillevis de Jupeaux dont|
|
Gabriel Charles de La Roque, Baron de la Roque
1799-1877, aussi sous-préfet de Tournon, époux en 1830 de Marie Magdeleine
Clémentine de la Fayole de Mars (1813-1888) dont
|
Balthazar Louis Joseph de La Roque, 1831-1912 époux en
1858 de Joséphine Bonnafay-Pradel 1834-1890 dont
|
Adhémar de La Roque, Baron de la Roque 1862-1913,
propriétaire, époux en 1890 de Marthe Fournier 1870-1933 dont
|
Édouard de La Roque, Baron de la Roque 1897-1944 époux
de Anne Falcon de Longevialle 1904 2002
C’est
à Pierre de la Roque, descendant
à la cinquième génération de Sebastien I époux de Gaillarde Vernède que l’on
prête le ”parrainage” de la Branche du
Vivarais à la suite de son troisième
mariage en 1684 avec Suzanne du Pont
de Munas. Comme on l’a vu, cette branche regroupe trois baronnies :
- la baronnie d’Aubagnac dont Pierre
hérita lors de son premier mariage avec N. Chéry ou Cherry, dame
d’Aubagnac,
- en
1675, la baronnie de Mortesaigne
en Velay([29]) titre
de Suzanne du Pont de Munas,
- et
la baronnie d’Ozon en Vivarais achetée en 1756 par
Alexandre Balthazar de la Roque et formée par la fusion du domaine des Prés et
du domaine des Bardons. Comme son père Jacques, Pierre avait le premier
grade de la noblesse, celui d’écuyer. Il fut titré seigneur de Saint
Bauzille de Putois, village voisin de Laroque.
Son
fils du troisième lit, Balthazar de la Roque du Pont de Munas, est porteur de
nombreux titres fonciers dont celui d’Aubagnac en Auvergne et d’Éclassan
en Ardèche où est situé le domaine habité aujourd’hui par la famille. Ce
Balthazar était officier de dragons. Il épousa en 1724 Jeanne de Mialhet
de Laborie. Ils eurent trois
enfants : Alexandre Balthazar, Pierre dit le chevalier d’Aubagnac et
Suzanne.
Outre
la baronnie d’Ozon, Alexandre Balthazar acheta, en 1756 l’année de son mariage,
le château des Prés à Éclessan dans l’Ardèche cité ci-dessus. Il était aussi
officier de dragons et épousa Marie Marguerite de Mayol de Luppé. Des trois
enfants de ce couple, l’aîné Balthazar Pierre François était chevau-léger de la
garde ordinaire du roi. Marié en 1777 avec Rose Mélanie d’Argout dont le père
fut l’aïeul du comte d’Argout, pair de
France et ministre des Finances. Ils eurent cinq enfants. L’aîné Alexandre
Balthazar Jean Marie, Baron de la Roque, Chevalier de Saint Louis, commandeur
de la Légion d’Honneur, maréchal de camp s’est marié en 1821 avec Delphine Garnier.
Son contrat de mariage fut signé par
Louis XVIII et les princes de la famille royale (Armorial). Ils eurent deux
filles Odile et Léonie.
Jacques
Joseph le second fils de Marie de Luppé, né au château des Prés, marié en 1796
avec Anne Pauline de Taillevis de Jupeaux fut chevau-léger de la garde du roi,
capitaine d’infanterie, puis sous-préfet
de Tournon (1759 – 1842)([30]). Son fils, Gabriel
Charles (1799 – 1877) fut aussi sous-préfet de Tournon. Marié en 1830
avec Marie Madeleine Clémentine de la Fayolle de Mars, le couple eut deux
fils : Balthazar Louis Joseph et Frédéric, officier de hussards, ayant
participé à la guerre de Crimée, sans descendance. Balthazar Louis Joseph
épousa Joséphine Bonnafay-Pradel en 1858. Ils eurent deux enfants Adhémar et
Yolande. Adhémar, épousa à
Marseille en 1890 Marthe Fournier. Ils eurent trois enfants.
Le
second, Édouard (1897 –
1944), père des propriétaires actuels, baron de la Roque, Chevalier de la
Légion d’Honneur, chef de bataillon, St Cyr (1920-21), fut enlevé le 11 juin
1944 à Éclassan, à la sortie de la messe, devant ses huit enfants par les
partisans FTP. Il est ensuite assassiné,
abattu pendant qu’il priait, dans un virage de la route vers Empurany. La
mention ”Mort pour la France” lui sera accordée en 1952([31]). On ne peut s’empêcher d’évoquer la fin tragique d’un autre
de La Roque, Jean, capitaine dans l’armée d’Henri duc de Rohan, assassiné par
pendaison, au cours d’une guerre de religions en 1628 (voir ci-dessus &V note
11).
XII - LE ”RAMEAU” DU DIOCESE DE CARCASSONNE
L’armorial
au N° 330 du tome I présente une branche qui s’établit au diocèse de
Carcassonne. Au contrat de mariage de
noble Bertrand de La Roque, fils de Raymond de la Roque et de Florette de Dax,
avec Fulcrande de Courcelles de Fontiès, le 6 octobre 1583 les biens et armes
de Courcelles et la seigneurie de Fontiès (Fontiès d’Aude, près de Trèbes au diocèse de
Carcassonne) ont été substitués à la maison de La Roque. Cette substitution
s’est ouverte par l’arrêt du parlement de Toulouse du 24 juillet 1601, suivant
le décès de François (Louis François) de la Roque, fils et légataire de feu
Ramond (Raimond) de La Roque père
de François et Bertrand, vu son testament du 30 mars 1680 (Armorial).
Les
archives([32]) de
cette branche que nous qualifions de ”rameau”, sont complétées par :
- la date du mariage de Raimond de la Roque avec Fleurette de Dax, dame de Serpent le 6 juin 1536,
- les noms de leurs enfants : François-Louis, et Bertrand déjà cités, Guillaume et Barthélemy,
- le mariage de Guillaume, seigneur de Puiredon avec Françoise du Ranc (Duran) de Vibrac en 1592,
- le
mariage de leur fils Jean, demeurant aux Roussières, paroisse de Vios le Fort
près de St Martin de Londres (Hérault) avec Antoinette Ricome en 1643. Ce Jean
fut maintenu dans sa noblesse par jugement souverain du 14 janvier 1669.
XIII -
LES MOSTUEJOULS
Poursuivies sur les arbres du site Geneanet, mes recherches
ont établi les liens remontant jusqu’au couple Ricaud & Audette de Dieu. Ricaud est un frère d’un Jean de La Roque grand-père de Firmin, fondateur de la branche de
Couloubrines. Ricaud est aussi un petit-fils du couple Raimond de la Roque & Jeanne Audouard. Ce Raimond est un
frère d’un autre Jean petit-fils du couple Fredol II (v. 1250-1279) & Ferrande de Mostuéjouls (v.1250-)
Comme
indiqué au paragraphe III, les Mostuéjouls sont les ancêtres communs :
-
des de la Roque, se trouvant sur
leur tronc commun,
-
des ancêtres maternels de Nicole Avenier et de Louis Pujol, par la branche de Couloubrines,
-
et des ancêtres maternels de Suzanne Duffaut épouse de Louis Pujol,
établissant
un cousinage
général.
XIV - LE TRONC COMMUN
Hugues de la Roque, comte de valence
L’Armorial
(Tome I N° 327 p.298) présente la famille de la Roque, née au bourg de Laroque
dans les Cévennes, sur la rive gauche de l’Hérault dans le diocèse de
Montpellier entre Ganges et Saint-Bauzille de Putois, par son fondateur, Hugues de la Roque, qui épousa vers 1090
Guillemette, fille de Raymond Bernard, vicomte de Nîmes et d’Alby, veuve de
Pierre Aton. Aucune autre filiation
spécifiée n’est donnée par l’Armorial :
jusqu’à
Firmin pour la branche de
Couloubrines (N°327),
jusqu’à
Raimond époux de Almicie Olivière de Barjac - seconde noce - et leur fils Mathieu (N°328 et le rectificatif au
Tome II N°328 p. 436) pour la branche du Vivarais,
jusqu’à ce même couple et leur fils Sébastien I (N°331) pour la branche du Mazel,
jusqu’à
Jean de la Roque, coseigneur de la
Roque, Claret et la Cadière, qui testa en 1540, (N°330) pour le ”rameau”
du diocèse de Carcassonne.
Ayant
consulté un très grand nombre d’arbres sur Geneanet([33]), dont les sources sont
indiquées sur sa fiche Hugues de La
Roque, Josiane Raynal-Manurens([34]) a dressé les filiations intercalaires de six
ancêtres, depuis le fondateur de la famille, comte de Valence de 1086 à 1107,
né vers 1050, décédé vers 1107, marié vers 1085 à Guillelme de Lautrec
Trencavel, jusqu’au couple Fredol II de La Roque (v. 1250 - 1279) &
Ferrande de Mostuéjouls (v.1250 - ). Cette documentation a été reproduite
sur l’arbre de Louis Pujol. Elle se
retrouve avec quelques écarts de dates, sur l’arbre de Louis Brun([35]) à l’exception de la filiation
entre Hugues de la Roque et Raimond Pierre de la Roque, mais reste à
consolider.
La
liste des filiations descendantes retenues depuis Hugues de La Roque est la
suivante :
- Raimond Pierre de La Roque, noble, né vers 1090 à Laroque (Hérault), berceau des de la Roque, époux de X de Merlet (vers 1085 - ),
- Raimond de La Roque, chevalier, né vers 1110, décédé en 1155 à l’âge d’environ 45 ans, marié avec Guillemette X,
- Guilhaume ou Guilhem de La Roque, noble, né vers 1130,
décédé en 1201 à l’âge d’environ 71 ans, marié avec Marie de Narbonne (vers
1130 - )
- Aynier de La Roque, chevalier, né vers 1150, épouse inconnue,
- Fredol I de La Roque noble, né vers 1200, décédé après 1250, épouse inconnue,
- Aynier de La Roque, noble, né vers 1230, décédé avant 1279, épouse inconnue,
- Fredol II de La Roque, noble, né vers
1250 à Saint Étienne-Vallée Française
(Lozère), décédé à l’âge d’environ
29 ans, marié avec Ferrande de
Mostuéjouls née vers 1250, fille de Guillaume
I de Mostuéjouls, chevalier,
seigneur de Mostuéjouls et de Lieucous né vers 1195, décédé en 1262 et époux de Lévézonne de Lévezou.
XV - SAINT ETIENNE VALLEE FRANÇAISE OU VAL FRANCESQUE
BERCEAU DE VERRIERS ET
DE MÉTALLURGIE
« Située la plus au Sud dans le département de la Lozère en limite du Gard, dans l’anciene province du Gévaudan (…). Au VIesiècle, le village et la vallée auraient été dans une enclave franque entouré de terres wisigothes. »(Wikipédia)
Les
personnages suivants sont liés à ce
pays d’origine (v. arbre de Louis.Pujol, recherche par lieu):
Freedol II de la Roque (voir ci-dessus)
naquit à Saint Étienne Vallée Française
vers 1250 . Au Moyen Âge, se trouvait dans cette région la baronnie de La Hierle comprenant 22 paroisses et 12
châteaux (article Aulas sur Wikipédia) et un district minier connu en 1227 pour ayant le plus important code
minier de l’époque. Autour de Saint
Laurent le Minier, dont le nom subsiste aujourd’hui, s’étendait un gisement de cuivre argentifère (bournonite tétraèdrite).
le
fils de Freedol II, Raimond y mourut entre 1326 et 1344. Guillaume, petit fils de Freedol II y séjourna.
Raimond de la Roque, petit-fils de
Marguerite de Cadoêne, et Almicie de
Barjac, son épouse en seconde noce en 1498, eurent deux fils déjà
cités : Sébastien I, né à St Étienne vallée
française, était en 1529 verrier au
Mas de Claparède entre Couloubrines et Pompignan,
Mathieu
exerçait le métier de verrier en 1543 à Saint
Étienne Vallée Française lors de son mariage avec Françoise Barandon qui
résidait à Saint Baudille de Montmel, localité située à l’Est de Ferrières (les Verreries).
Thomas, fils de Sébastien I, y est également né.
bibliographie et liens
ISABELLE
COMMANDRÉ - L’artisanat du verre en
Bas-Languedoc du XVIe
au XVIIIe siècle.
Thèse de doctorat en archéologie menée sous la direction de D. Foy,
Aix-Marseille Université, 3 volumes - 2014.
DOMINIQUE
GUIBERT - Verriers et Verreries
forestières du Rouergue et de l’Aveyron
du XIVe au XIXe
siècle - 2017.
DOMINIQUE
GUIBERT – Généalogies des gentilshommes verriers du Haut-Languedoc
(Saint-Ponais, Minervois, Tarn, Tarn-et-Garonne).
ISABELLE
COMMANDRÉ & alias - Quatre siècles d'artisanat verrier forestier
en Languedoc. méditerranéen : l’atelier du mas de Baumes
Ferrières-les-Verreries, Hérault, XIVe-XVIIIe - 2016.
SAINT
QUIRIN Les verriers du Languedoc
1290-1790 - 1904, réédité en 1985.
LOUIS
DE LA ROQUE Armorial de la Noblesse de
Languedoc, Tome I et II -
1860.
ANGELY
PÉZIÈRES, instituteur, Histoire de la
commune de Ferrières - 1896.
LOUIS
PUJOL Arbre Geneanet
https://gw.geneanet.org/louispujol Famille de La Roque.
FRANCE-CÉVENNES Héraldique et Généalogie en Cévennes
http://francecevennes.free.fr/blasoncevennes.html
Louis Pujol 11 mars 2021
Ordinateur de Louis Pujol
Dossier VERRERIES
Fichiers .doc et .pdf
Site louis,pujol.free.fr.
MOSTUÉJOULS
Rouergue
CHÂTEAU DE MOSTUÉJOULS (
XIe — XVIIe )
Guillaume 1er
(v.1170-1262) - Lévezonne de Lévezou
Ancêtres communs de
Marie-Louise Louradour
et
Olivette de Ginestous
Lévezonne
de Lévezou descend de
Constantin 1er et de Charlemagne
[1] Les Cévennes sont comprises au sens strict : Lozère, Gard, Ardèche, Hérault (Wikipédia, article Cévennes).
[2]
« La maison du seigneur » est occupée comme résidence secondaire
par des descendants de la famille.
[3] Cet exploitant, d’origine néerlandaise, a commencé par faire des études de droit
[4]
Ce jugement a été numérisé et est
disponible au Cabinet des Titres (B.N. Manuscrits. Gallica), Catalogue Osmond
cote 32296. Ce Claude (Claude IV dans notre arbre
généalogique) est le fils de Claude III. Denis et Jean sont les frères de
Claude III . Denis est le père de
Rose déjà cité. Les trois frères Claude III, Denis et Jean sont les fils
d’Étienne, arrière-petit-fils de Thomas. Tous sont gentilshommes verriers.
[5] Les cartes IGN récentes signalent l’ancienne verrerie de Couloubrines. Des visites touristiques y sont organisées.
[6] Voir Commandré, Isabelle, L’artisanat du verre en Bas-Languedoc du XVIe au XVIIIe s. Thèse de doctorat en archéologie menée sous la direction de D. Foy, Aix-Marseille Université, 3 volumes, 2014.
[7] Voir ci-dessous le paragraphe décrivant les diverses branches de la famille des de La Roque.
[8] Recueil-lexicographique-20161.
[9]
Christian Pioch 34380 Argeliers
dans la Revue du Cerche Généalogique de
Languedoc, met an doute la filiation du généalogiste de de la Roque
seigneur de Liouc. Le Jean de la
Roque, branche de Liouc, époux du second mariage serait un petit-fils d’un
cousin germain du Jean de la Roque du premier mariage. Dans notre hypothèse,
l’époux du second mariage est le petit-fils d’un cousin issu de germain
du premier mari et l’un et l’autre descendent du couple Louis
de la Roque-Jeanne d’Icher (voir les parentés sur mon arbre geneanet).
[10] La même année Thomas assistait au mariage de son fils Denis, frère de Louis à Ceilles, proche du Clapier et de Lodève.
[11] Voir Le duc de Rohan : officier et penseur du XVIIe siècle article de la Revue Stratégique 2007/1 https://www.cairn.info/revue-strategique-2007-1-page-145.htm . Protestant, il servit d’abord sous Henri IV puis, peu de temps sous Louis XIII avant d’être en révolte contre lui.
Voir également dans l’Histoire de la commune de Ferrières, p. 144 une lettre de Louis de la Roque à Pézières de 1896 sur la défaite de Jean, de la Roque, capitaine dans l’armée de Rohan qui capitula devant Montmorency le 11 octobre 1628 à Gallargues et fut condamné, comme les autres officiers, à la pendaison par un tribunal militaire. Son fils aîné, François, qui avait quatorze ou quinze ans [né vers 1613] assistait au supplice. D’après cette lettre, les fils de François (Jean Isaac et Pierre) adjurèrent en 1685, date de la révocation de l’Édit de Nantes, comme leur oncle Isaac et son fils Jean. François était décédé en 1682.
[12] Quatre siècles d'artisanat verrier forestier en Languedoc, Isabelle Commandré (v. ci-dessus) et alias https://journals.openedition.org/pds/991
[13] Pierre d’Adhémar, verrier à Sueillhes - aujourd’hui Rouet (Hérault) - , maria son fils Anglès et sa fille Jeanne vers 1480 aux enfants de Firmin : Isabeau et Étienne.
[14] Saint Quirin (pseudonyme) a écrit une des premières monographies sur les verriers du Languedoc : Saint Quirin Les verriers du Languedoc 1290-1790, 1904, réédité en 1985.
[15] On notera que le patronyme de Claude Barjac, signalé par son contrat d’apprentissage le 29 septembre 1494, est celui d’Almicie de Barjac mère de Mathieu de la Roque dont le contrat avec Raimond de la Roque passé le 17 février 1498 est bien repéré. Claude est donc un frère d’Amicie .
[16] L’ascendance de Raimond de la Roque époux en seconde noce en 1498 d’Almicie Olivière de Barjac et qui concerne les branches du Mazels et du Vivarais doit être corrigée. Plusieurs générations manquent entre Guillaume, époux d’Audette de Dieu, placé comme grand-père de Raimond, qui serait né en 1270, et son petit-fils qui se serait marié en 1498, soit 228 ans plus tard.
[17] Isabelle Commandré op. cit. L’auteur ajoute : ”Cette période de chômage du centre de Baumes semble compensée dans la région par l’activité d’autres centres comme celui de Couloubrines, puis de Cazenove”. Un autre Sébastien, fils de François contracte mariage avec Magdeleine d’Agrès en 1611 (Armorial). Le Mas d’Agrès et Argelliers sont situés entre Montpellier et Clermont l’Hérault.
[18] La parenté de Jeanne et de Pierrette Teissèdre (Tessièr) n’est pas établie.
[19] Peut-être s’agit-il de Jean de la Roque qui a épousé Catherine Capion en 1623 et qui a deux frères Pierre et Paul. C’est un petit fils de Sébastien de la branche du Mazel époux de Lucie alias Dupin Delpy que nous trouverons ci-dessous. C’est un cousin à la 8e génération d’Antoine son associé ; ancêtre commun Guillaume de la Roque damoiseau de St Jean des Baucels, coseigneur de la Roque.
[20] Ce sont vraisemblablement les enfants du deuxième lit de Marie Anne de Girard : Louis, né en 1713 et Pierre en 1718. Louis est le père de Catherine Victoire, citée plus haut, qui épousa un des ses cousins descendant de la branche d’Arbousse.
[21] C’est un arrière-petit-fils d’Isaac lequel est un fils du capitaine de l’armée de Rohan cité plus haut.
[22] Les généalogies récentes n’ont pas conservé le souvenir d’autres enfants de Jérôme autres que Jacques Jérôme. Nous avons admis que les deux mariages attribués à une Marie Anne de Girard étaient ceux de la même personne. François a donc travaillé avec son fils Jérôme et ses trois jeunes frères Louis et Pierre, cités plus haut et Benoît né en 1716.
[23] Ces deux derniers paragraphes, hormis les parentés, sont un résumé de la monographie d’Isabelle Commandré.
[24] C’était le second mariage de Joachim Joseph qui s’était marié une première fois en 1782 avec Jeanne Marie de Girard,
[25] Denommé Jean Joseph Joachim par François de Laroque..
[26] Ces divisions trahissent un certain arbitraire et n’ont aucun support historique. Elles favorisent la description d’un ensemble très vaste s’étendant sur un millénaire et qui présente quelques défauts, notamment quelques générations lacunaires. Elle est déjà utilisée par les historiens du passé que nous avons cités : l’Armorial de la noblesse de Languedoc (1860-1863) en deux tomes de Louis de la Roque et l’Histoire de la commune de Ferrières (1896) d’Angély Périères, cette dernière pour Couloubrines et en y ajoutant le Mas d’Arbousse qui en est une branche..
[27] Que nous venons de décrire.
[28] Le 26 3 1758, retenu comme prisonnier de guerre à Leipsig , blessé, il reçoit une lettre du duc de Cossé (Armorial Tome II p. 376).
[29] Le Velay est une partie de la Haute Loire avec pour centre le Puy en Velay et son massif volcanique, le Viverais, situé à l’Est, correspond approximativement au département de l’Ardèche.
[30] Voir sa biographie dans l’Armorial, Tome II p. 374, vue 392 et notamment ses interventions dans la diffusion des travaux de Jenner sur la vaccine. "Il vaccina lui-même un grand nombre d'enfants appartenant pour la plupart à la classe indigente."
[31] Voir arbre Geneanet de Grasset-Fagniez. (https://gw.geneanet.org/bfagniez) . Jean et Édouard de la Roque sont tous deux lointains descendants de Fredol II de la Roque (v. 1250) et Ferrande de Mostuejouls (v.1250). Arbre de Louis Pujol https://gw.geneanet.org/louispujol?lang=fr
[32] Cartulaire de Mahul Vol I . Gallica
[33] plus de cinquante…
[34] Lien : https://gw.geneanet.org/josraynalyahoo
[35] Lien : https://gw.geneanet.org/zardoz